Branche de Bois-Ruault
Eric de Geyer
de QUERHOENT
branche de Bois-Ruault
Armes anciennes :
"Losangé d'argent et de sable"
Armes modernes (marquis de Coëtenfao):
« Ecartelé aux 1 et 4 échiqueté d'or et de gueules, qui est K/Gournadec'h ;
aux 2 et 3 d'azur à une fleur de lys d'or accompagnée en pointe de deux macles du même qui est K/Rieu-Coëtenfao ;
sur le tout, losangé d'argent et de sable, qui est K/hoënt.
I) Jean de KERHOËNT, seigneur de Herlan en Saint-Trégonnec, du Squiriou et de Trohéon 1 ; ép. Gillette Le PRESTRE 2, dame de Boisruault en Caro (évêché de Saint-Malo – doyenné de Beignon), fille de Jehan Le PRESTRE et Jehanne HAVART ; dont :
II) Yvon de KERHOËNT, sgr. de Boisruault ; ép. Jeanne de TRELEGAT, dame de Beaurepaire ; dont :
1- Olivier de KERHOËNT, mort sans postérité.
2- Jacques de KERHOËNT 3, sgr. de Herlan et du Squirou † le 10 oct. 1573 ; ép. Marie de KERGOURNADEC’H, dame de Herlan, fille de François de KERGOURNADEC'H et de Françoise de KERSAUZON ; dont :
a- Françoise de KERHOËNT, dame héritière de Herlan, dame du Bois-Ruault ; épouse de Charles de la FOREST, seigneur de Keranroux, dont une fille unique qui porta la succession aux seigneurs de Lezardo du Parc-Locmaria.
3- Robert de KERHOËNT, auteur de la branche des Boisruault de Saint-Malo qui suit.
4- Jeanne de KERHOËNT, épouse de Pierre HUDELOR, seigneur de La Chohannière, † en 1579, fils de Jean HUDELOR sgr. de la Grée-Mareau et de Valence PESCHART, dame héritière de la Chohannière ; dont : Louis HUDELOR, † 1629 ;
5- Renée de KERHOËNT, épouse de Jacques Le VÉER, sieur de Kerandraon.
IV) Robert de KERCH'OËNT, frère puiné de Jacques, auteur des seigneurs de Boisruault, eut pour son partage la terre de Boisruault, du chef de son ayeule, Gilette Le Prestre de la maison Lochière. Il ép. vers 1575, Claudine BOURDAI (alias Bourdin de la Paviotais), †e le 1er avril 1602 à Missiriac ; dont :
1- Jean de KERHOËNT.qui suit.
2- Julienne de KERHOËNT;
3- Jacquette de KERHOËNT;
4- Anne de KERHOËNT;
5- Suzanne de KERHOËNT.
VI) Jean II de KERHOËNT 4, seigneur de Boisruault (par. de Caro, évêché de St-Malo) et de Lourme (par. de Missiriac, évêché de Vannes), † le 19 mai 1641, inh. le 21, dans l’église de Missiriac ; ép. vers 1608, Jeanne Le GOAËSBE, dame de La Grée-Bernard. Dont :
1- Jean de KERHOËNT; qui suit.
2- Gilette de KERHOËNT, mariée en août 1669 5 à Jean de TRÉGOUËT, sgr. de La Hunelaye.
3- Julienne de KERHOËNT.
VII) Jean de KERHOËNT, écuyer, seigneur du Bois-Ruault en Caro (évêché de Saint Malo), né au château de Lourme, le 25 oct. 1611, à Missiriac. Maintenu noble d'ancienne extraction en Bretagne en 1669 ; ép. en sept. 1637, Prégente du BOLLAN, dame de la Villéan en Comblessac, fille de Messire René du BOLLAN 6, seigneur de la Ferrière, en Buléon (évêché de Vannes), et de la Villéan, en Comblessac (évêché de St-Malo), et de Jeanne de ROSMADEC. Dont :
1- Jean de KERHOËNT; qui suit ;
2- Renée de KERHOËNT, dame du Boisruault ; le 30 janv. 1680 en la chapelle du du château du Clyo 7 à Caro avec de François Marie PICAUD, sgr. de Saint-Gouësnan, bapt. le 29 oct. 1653 à Caro, fils de Mathurin PICAUD, sgr. de Saint-Gouësnan et d’Henriette de LEZENET ; dont :
a- Anne PICAUD, fille unique, dame de Saint-Gouesnan et de La Roche d'Augan ; mariée le 28 juillet 1697 à Caro, avec Claude Louis HUDELOR, écuyer ; dont postérité.
b- Marie de KERHOËNT, dame du Boisruault, †e en 1674 ; mariée le 5 nov. 1662 avec Julien LAMBERT, sgr. de Boisjan, bapt. le 23 sept. 1638 au manoir de la Rivière à Maxent, évêché de Saint-Malo, † en 1699 au manoir du Couëdic, fils de Jean LAMBERT, sieur du Boisjan et de Jeanne GOURO, dame de L’Islette ; d.p.
VIII) Jean de KERHOËNT, ou de Querhouënt, écuyer, seigneur du Boisruault, né en 1642, baptisé à Missiriac, le 8 juin 1644; ép. en la chapelle de ND de Lorette, en Comblessac (I.-et-V.), selon un acte transcrit à Caro le 21 août 1687, demoiselle Jeanne DANY, de la paroisse de Caro. Dont :
1- Pierre de KERHOËNT, bapt. à Caro le 11 nov. 1684 (avant le mariage de ses parents), (voir vues 245 & 253/651 BMS Caro 1677-1711- Contrat de mariage et reconnaissance de l’enfant du 30 déc. 1687)
2- Jacques de KERHOËNT, qui suit :
IX) Jacques de QUERHOËNT, écuyer, seigneur du Boisruault, † en 1743 ; ép. vers 1704, Rose Ursule EVEN de La MANDARDIÈRE 8, †e après 1744. Dont :
1- Marie Jeanne de QUERHOËNT, ° le 5 sept. 1706 et bapt. le 12 à Caro (parrain Jean de Kerhoënt son grand-père, marraine dame Jeanne de Trégouët, dame de Beauregard) ; mariée 9 en l’église de Missiriac le 17 juillet 1725 avec Gilles Philippe de KERBUSSO, écuyer, sgr. de Margat, originaire de la paroisse de Caulnes, évêché de Saint-Malo ;
2- Pierre Louis de QUERHOËNT, ° vers 1709, qui suit :
3- Françoise de QUERHOËNT, ° en 1711, inh. le 21 juin 1712 dans l’église de Caro (présents Michel Thétio et Thomas Picaud)
4- N. de QUERHOËNT, ° 1712, (parrain François Pélerin, domestique dudit seigneur de Kerhoënt , marraine Gurvalle Louet) ;
5- Agnès Cécile de QUERHOËNT, ° le 3 mars 1717 et bapt. le lendemain à Caro ;
6- Jean Baptiste de QUERHOËNT, ° le 17 sept. 1718 et bapt. le lendemain à Caro.
Château de Lourme à Missiriac
Dans son apparence après sa reconstruction du XIXe siècle
X) Pierre-Louis de QUERHOËNT, chevalier, chef de nom et d'armes, sgr. du Boisruault, Lourme, Gaincru et la Guerche, puis marquis de Querhoënt-Coëtanfao, comte de Savigny, baron de Lavardin, seigneur de Troo, seigneur substitué en 1744 10 au marquisat de Querhoënt-Coëtanfao ; né vers 1709, † le 1er mai 1788 au Boisruault à Caro et inhumé le 3 à Caro. Il ép. en 1ères noces le 27 sept. 1738 à Vannes (St-Salomon) 11, Marie Rose Jeanne BRUNET, dame de la Guerche, ° et ondoyé le 8 déc. 1717, (bapt. le 8 sept. 1738 à Vannes 12, avant son mariage, le bapt. n’ayant sans doute pas eu lieu en raison du décès prématuré des parents) †e le 26 mai 1781 en son château de Boisruault, inhumée à Caro le 28 mai 1781, fille de Jacques BRUNET, sieur de la Guerche et de Marie Anne EVEILLARD du CARTRON. Dont ;
1- Jean-Sébastien de QUERHOËNT, ° 1742, qui suit ;
2- Noël Xavier de QUERHOËNT, ° le 26 janv. 1744 et bapt. à Boisruault le lendemain en danger de mort, bapt. célébré à la paroisse de Caro le 31 mai 1744 ; Colonel du 3ème régiment d’EM ; Maréchal de camp ; Mort (guillotiné) le 23 juillet 1794 à Paris. Inhumé en fosse commune au cimetière de Picpus (Paris 12ème)
3- François Marie de QUERHOËNT, ° le 18 juil. 1745, bapt. le 20 suivant en la paroisse de Caro ;
4- Joseph Marie de QUERHOËNT, ° et b. le 13 mai 1746 au Boisruault à Caro (bapt. en danger de mort), bapt. le 14 mai 1750 à Missiriac, † le 23 mars 121 à Dinan, officier d’infanterie ; ép. le 14 nov. 1785 à Dinan, Marie Jacquette Émilie de BÉNAZÉ TEMPLE, qui suivra en XI bis ;
5- Anne Rose Marguerite de QUERHOËNT, ° le 25 oct. 1749 au Boisnault à Caro, bapt. le lendemain (p. Urbain Dirbart, sgr. de la Ville Janet, m. Anne Marguerite de La Haye).
6- Rosalie Rose Parfaite de QUERHOËNT, ° le 13 oct. 1750 au Boisruault à Caro, bapt. le lendemain à Caro, † 26 fév. 1752 au Boisruault à Caro inh. le lendemain dans l'église paroissiale de Missiriac dans l'enfeu et tombeau des Seigneurs du Bois-Ruault à Missiriac ;
7- Louis René de QUERHOËNT, ° et b. le 1er oct. 1752 au Boisruault, † le 08 mai 1753 au village de La Marionnaye à Missiriac, inh. le 9 ;
8- anonyme de QUERHOËNT, ° et † le 09 juin 1753 à Caro, y inh. le 10 juin 1753 ;
9- Henry Louis de QUERHOËNT, bapt. le 22 avril 1755 à Vannes ; sous-lieutenant au régiment « La Marine » le 18 août 1772, lieutenant au régiment «Auxerrois», le 28 août 1777 ; pris part aux combats de La Dominique, de Sainte-Lucie, de La Grenade, de Savannah et de Tobago ; il est blessé au cours d'un combat naval livré par Guichen. Capitaine le 22 mars 1782 ; chevalier de Saint-Louis en 1791. Le marquis de Bouillé, son parent, le chargea de loger le Roi dans sa maison de Montmédy ; il émigra peu de temps après l’arrestation de la famille royale à Varennes et serait à l’armée de Bourbon en 1792 dans la compagnie de son régiment. Rentré en France, il fut arrêté en 1793 et incarcéré pendant un an à Bar-le-Duc ; il n’a exercé aucune activité publique pendant la Révolution et l’Empire. Il épousa en premières noces dans les Ardennes, Mlle Anne Béatrix de FAILLY, ° le 5 mai 1745 au Petit-Failly, fille d’Antoine JB de FAILLY, enseigne des gardes du corps du duc de Lorraine, auteur des rameaux belges, et de Marie Anne de REUMONT ; et il résida à Carignan (Ardennes) au début du 19e siècle dans les propriétés qui lui venait de sa première femme ; puis âgé de 60 ans en secondes noces dans la Meuse, Dlle M. Le MAYEUR de MUSSEY. Il vécu ensuite en 1822 à Dinan .13
10- Anne Charlotte Amélie de QUERHOËNT, bapt. le 19 avril 1759 à Vannes (parrain messire Charles-Louis de Mallier, chevalier de Chassonville ; marraine demoiselle Anne-Rose-Marguerite de Querhoent, sœur).
11- Vincent Hervé Salomon de QUERHOËNT, ° le 11 oct. 1760 à Caro, y bapt. le lendemain, chanoine de la Cathédrale de Vannes.
Veuf, Pierre Louis de QUERHOËNT se remaria à Ploërmel, (évêché de Vannes), le 28 janvier 1788, à Anne-Marie de KERBUSSO, veuve de Pierre LESNAULT, écuyer, sieur des Carlets. Deux mois après ce remariage il rendit l’âme.
Jean Sébastien, marquis de Kerhoënt et Marie Joseph Audet
XI) Jean-Sébastien, marquis de QUERHOËNT, né le 23 mai 1742 à Vannes 14, évêché de Vannes, bapt. le 5 juillet 1742 à Missiriac, sgr. de Querhouënt et de Tréviantec, lieutenant de vaisseau, chevalier de St-Louis, inspecteur de la Gendarmerie, Baron de l'Empire français le 2 janvier 1814, † à Paris et inh. à St-Martin-des-Bois, canton de Montoire-sur-Loir (Loir-et-Cher) le 10 sept. 1821 (voir les notes et les souvenirs d’Armand de Gouyon de Coypel en fin d’article). Il épousa, le 10 janvier 1772, à Vannes (St-Pierre) Marie-Josèphe AUDET 15, dame de Kervin et de Trévantec, ° le 25 août 1750 au Croisic, †e le 15 mai 1843 au Boisruault à Caro, (domiciliée en son château de Boisruault à Caro en 1825), fille de Louis AUDET, conseiller du Roi, miseur de la communauté du Croisic et de Marie Suzanne GUILLORÉ de KERLAN. Dont :
1- Anonyme de QUERHOËNT, ° le 8 nov.1772 au Croisic, † le 9 et inh. le 10 au Croisic ;
2- Jean François de QUERHOËNT, ° et b. le 12 avril 1775 au Croisic ;
3- Marie Pierre Sébastien de QUERHOËNT, ° le 29 juin 1776 et b. le 1er juil. 1776 au Croisic (p. Pierre Louis de Querhoënt, chev. sgr. du Boisruault, Lourme, Gaincou, etc et sgr. substitué au Marquisat de Querhoënt, Baronnie de Savigny et Lavardin, Chatellenie de Broo, etc, aïeul ; m. Marie Anne Bégaud, veuve Lemée, grande tante maternelle) ; qui suit en XII ;
4- Marie Joseph de QUERHOENT, ° et bapt. le 23 juillet 1778 16 au Croisic (p. et m. 2 personnes de basse condition), †e le 17 juil. 1831 à Vannes (Morbihan) ; mariée le 19 juillet 1808 à Caro, avec Paul Jean Félix de La HAYE 17, ° le 20 et Bapt. le 22 janv. 1769 à Tampont, † le 12 déc. 1837 au Boisruault à Caro, chef de bataillon de la légion de la Meurthe, fils de Jean Félix Michel de La HAYE († le 14 janv. 1771 à Tampont) et de Marie Anne LATIMIER ; dont deux enfants :
a- Léonce de La HAYE, † ;
b- Edmonde Marie Françoise de la HAYE (du Cartier), ° le 27 oct. 1813 au Boisruault à Caro ; mariée le 27 avril 1834 avec Victor Marie de CARHEIL 18, ° le 14 mai 1801 à Nantes, † en 1877, fils de Jean Marie de CARHEIL de La GUICHARDAYE et de Marie Louise de CARHEIL ; dont : 19
- Ernest François Marie de CARHEIL, ° le 27 fév. 1835 à Carentoir, † le 11 juillet 1893 à Vannes, châtelain de la Guichardaye ; ép. le 31 mai 1858 à Saint Gravé (Morbihan), Claire AUDREN de KERDREL 1836-1891, fille de Paul Vincent Marie A. de K., député du Morbihan, et de Pauline Antoinette Marie de la BOISSIÈRE ; d.p.
C’est à cette génération que le Bois-Ruault fut vendu au Général TILLION (voir annexe en infra).

Ancienne Abbaye de Saint-Georges-des-Bois dans son apparence au XXe siècle et mausolée de Jean Sébastien de Querhoënt en l’église Saint-Martin
5- Emile Auguste de QUERHOËNT, comte de Querhoënt, (puîné), capitaine d'infanterie, ° et b. le 24 avril 1780 au Croisic (p. Jean François de Q. frère ; m. Marie Françoise Audet de Kervalin, cousine) † à St-Georges, à St-Martin-des-Bois, le 27 avril 1838 ; ép., à Vendôme, (Loir-et-Cher), le 24 juillet 1827, Augustine Julie Sophie de MARESCOT 20, née à Vendôme le 8 octobre 1779, fille de Bernard-François de MARESCOT, sgr. de la Nouë, en St-Amand (Loir-et-Cher), colonel du génie, membre du corps législatif, chevalier de St-Louis et de Louise-Philippe DURANT de PERIGNAT. Le mariage ne dura que 11 ans. La veuve d'Emile-Auguste de Querhoënt vécut, elle, jusqu'à 96 ans et fut inhumée le 4 avril 1875 à St-Ouen (Loir-et-Cher). Dont :
a- Augustine Marie Françoise de QUERHOËNT, ° le 25 nov. 1828 à St-Martin-des-Bois (L&C), † le 10 nov.1892 à Saint-Georges à St-Martin-des-Bois (Loir-et-Cher) ; mariée le 10 juin 1847 à Saint-Amand-Longpré (Loir-et-Cher) avec Amable de La RUË du CAN, juge au tribunal civil de Vendôme, maire de Saint-Amand-de-Vendôme, conseiller général du Loir-et-Cher, ° le 25 oct. 1815 à Sonzay (Indre-et-Loire), † le 16 mars 1879 à Saint-Amand-de-Vendôme (Loir-et-Cher), Armand Pierre de la RUE du CAN, propriétaire et maire de Sonzay et de Marie Françoise de CHALUS ; s.p.
b- Louise Marie Joséphine Sophie de QUERHOËNT, ° le 6 juin 1830 à St-Martin-des-Bois (L&C) †e le 24 mars 1892 au chât. de l’Anjouère à La Poëze (M&L) ; mariée le 29 déc. 1858 à Saint-Amand-Longpré (L&C) avec Hippolyte TRIPIER de LOZÉ, ° le 20 mars 1829 à Angers (M&L), † le 29 mai 1895 au chât. de l’Anjouère à La Poëze, fils de Hippolyte TRIPIER de LOZÉ et de Marie Charlotte de RICHETEAU de la COUDRE ; dont :
- Marie Joséphine Augustine TRIPIER de LOZÉ, ° en 1867 ;
- Louis TRIPIER de LOZÉ 1870-1902.
c- Pauline Sidonie Félicie de QUERHOËNT, née à St-Georges, St-Martin-des-Bois, (L.-et-C.), le 3 nov. 1831, †e le 21 mars 1917 à Azé (L&C) ; mariée le 7 nov. 1848, à St-Martin-des-Bois, Louis Frédéric Ernest de TARRAGON, marquis de Tarragon, ° le 20 mars 1823 au château du Jonchet à Romilly-sur-Aigre (E&L), † le 6 janv. 1905 au château des Minières à Azé (L&C), fils d’Armand de TARRAGON et de Virginie GOISLARD de VILLEBRESNE ; dont 8 enfants :
Ernest, marquis de Tarragon et Félicie Pauline de Querhoënt
- Louis Marie Germain Jules Lionel de TARRAGON, ° & † le 13 août 1849 au château des Minières à Azé (Loir-et-Cher) ;
- Louis Marie Richard de TARRAGON, ° le 5 fév. 1851 au chât. des Minières à Azé, † en 1886, s.a. ;
- Louis Marie Rémy Hubert de TARRAGON, ° le 11 janv. 1853 au chât. des Minières à Azé, † en 1929 ; ép. le 1er février 1876 à Langres (52), Marthe DELECEY de CHANGEY 1852-1885, d.p. ;
- Louise Marie Sophie de TARRAGON, ° le 31 janv. 1855 au chât. des Minières à Azé, † en 1918, héritière du chât. de Lavardin ; mariée avec Ludovic de BOISGUÉRET de La VALLIÈRE, ° 1839, Juge au tribunal de Chartres, d.p. ;
- Louis Marie Robert de TARRAGON, ° le 27 janv. 1857 au chât. des Minières à Azé, † le 9 juin 1893 à Vendôme (L&C) ; ép. le 25 janv. 1888 à Cannes (A.M.), Emma GIOAN ° en 1862, dont une fille ;
- Anne Louis Marie Alexandrine de TARRAGON, ° le 26 juil. 1859 au chât. des Minières à Azé, y † le 13 oct. 1861 ;
- Christian Paul Louis Marie de TARRAGON, ° le 12 sept. 1861 au chât. des Minières à Azé, y † le 5 oct. 1937 ; ép. le 17 avril 1899 à Fontenay-le-Comte (Vendée) Yvonne MILLOCHIN, ° en 1865, d.p.
- Louis Marie Arthur Adrien Joseph de TARRAGON, ° le 12 mars 1870 à Azé, mort pour la France à Stadenberg (Belgique) le 20 oct. 1914 inh. à Staden, officier de cavalerie, capitaine au 22ème régiment de Dragons ; ép. le 19 sept. 1904 à Choisey (Jura), Marie Le BOEUF de VALDAHON 1880-1951, d.p.

Château des Minières à Azé

Château de Lavardin (Loir-et-Cher) Vendu en 1987 à la commune de Lavardin
6- Louis Joseph de QUERHOËNT, ° et b. le 20 oct. 1784 au Croisic (p. Grégoire de Marquez, docteur en Théologie de la faculté de Paris, Maison et Société royale de Navarre, Chanoine et Doyen du chapitre de la Cathédrale de Vannes, représenté par Messire Jean François, Vte de Q. frère ; m. Dlle Marie Joseph de Q., sœur, représentante très haute et très puissante dame Félicité de Lopriac, dame de Kerlec’h, vicomtesse héritière de Donges, Marquise héritière d’Assérac, Baronne de la Roche en Savenay, Baronne de Coëtmen, etc ; veuve de Messire Louis Joseph, Marquis de Kerhoënt, Brigadier des Armées du Roi, † en 1784 à Paris). Il † le 3 février 1866 au château de Beauchêne à Langrolay-sur-Rance, Officier de Cavalerie ; Capitaine aux Hussards du Bas Rhin (domicilié à Caro au moment de son mariage. Il ép. 21 le 17 janvier 1825 à Saint-Malo, Adélaïde Jeanne Marie DAËN de KERMÉNÉNAN 22, ° le 30 vendémiaire an 10 (22 oct. 1801) à Saint-Malo, †e le 24 déc. 1871 à Langrolay-sur-Rance, fille de Florian Jérôme Marie Anne DAËN de KERMÉNÉNAN 1765-1813, Lieutenant en second au Régiment "La Fère" Infanterie en 1789, Capitaine au 59° rgt d'infanterie de ligne en 1813, & d’Erasme Marie Jeanne de BIZIEN 1774-1832. Dont :
a- Anne Marie Françoise de QUERHOËNT, ° le 26 nov. 1825 à Saint Malo, †e le 7 nov. 1893 au chât. de Beaufort à Plerguer (35) ; mariée le 9 juillet 1851 à Saint-Malo avec Gustave Marie GOUYON de BEAUFORT, ° le 28 juil. 1818 à Plerguer, y † le 6 avril 1890, fils de Louis Félix Alexandre Victor GOUYON de BEAUFORT & de Lucie MAGON de L'ÉPINAY, d.p. ;
b- Adèle Louise Marie de QUERHOËNT le 28 mars 1827 à Saint Malo, †e le 15 juillet 1879 à Langrolay-sur-Rance ; mariée le 10 avril 1847 à Langrolay-sur-Rance avec Auguste Victor de GAALON de SURLAIR, ° le 14 août 1811 à Avranches, y † en 1872, fils de Charles Emile Joseph G. de S. & d’Anne Françoise de BELLETOILE du MOTTET ; dont Anne Marie G. de S. mariée en 1872 à Antoine, marquis de l’Esperonnière, 1846-1913, d.p.
c- Louis Joseph Marie Erasme de QUERHOËNT, ° le 11 mai 1833 à Saint-Malo (acte n° 123), † le 1er sept. 1870 à Sedan (Ardennes), Commandant le 4e Chasseurs ;

Louis Joseph Marie Erasme de Querhoënt 1833-1870
_______
XII) Marie Pierre Sébastien, marquis de QUERHOËNT, né le 29 juin 1776, au Croisic (L.I.), y bapt. le 1er juil. 1776, † le 19 juin 1848 à Vannes, chev. de St-Louis, chev. de la LH ; ép. le 8 nov. 1800 à Vannes, Françoise Perrine Jeanne DONDEL de KERANGUEN 23, née le 19 mars 1783 à Vannes (St-Pierre), †e le 24 juil. 1831 à Paris (1er arr. anc.), fille de Jean François Ignace DONDEL, écuyer, sieur de Keranguen puis de Kergonano, et d’Elisabeth ROGER de BISSIN. Dont :

Georgine de Laistre 1806-1865
1- Alfred François Marie, marquis de QUERHOENT, ° le 14 mars 1802 à Vannes, † le 17 nov. 1885 à Vannes ; ép. 29 nov. 1832, Louise Georgette de LAISTRE 24, ° le 12 fév. 1806 à Jarzay (Vienne), †e le 9 fév. 1865 à Vannes, fille d’Armand Martin Claude, comte de LAISTRE, ancien sous-préfet, chev. de St-Louis et de la LH, et de Louise Henriette Félicité BUNAULT de MONTBRUN. Dont :
a- Anonyme (fille) de QUERHOENT, ° le 1er fév. 1837 à Vannes ;
b- Anna Marie Eugénie de QUERHOENT, ° 6 fév. 1838 à Vannes, †e le 11 avril 1908 à Libourne (Gironde) ; mariée le 20 avril 1857 à Vannes, avec Jean Baptiste François BOUSSIRON, ° le 23 juil. 1825 à Fronsac (Gironde), † le 12 avril 1867 à Lorient 25, percepteur des contributions directes à Lorient, fils de Pierre BOUSSIRON, maire de Fronsac et de Jeanne JAFFARD ; dont : Louise Anne Marie BOUSSIRON, ° en 1860, mariée le 16 août 1894 avec Guillaume Raphaël CAPDEPON, ° en 1859, d.p.
c- Georgette Anne Marie de QUERHOËNT, ° le 22 avril 1843 à Vannes, †e le 23 avril 1901 au Havre, marié le 12 oct. 1871 à Auray avec Henry Marie Prosper BERNARD du HAUT CILLY, ° le 26 déc. 1832 à St-Malo, † le 28 nov. 1904 au Havre, négociant, banquier, fils de Joseph BERNARD du HAUT-CILLY and Elvire Emmanuelle THIERRY du FOUGERAY ; d.p

Henry Marie Prosper Bernard du Haut-Cilly 1832-1904
2- Adine Emilie Olivette de QUERHOENT, ° le 25 brumaire an 13 (15 nov. 1804) à Vannes, †e 22 juil. 1863 à Vannes ; mariée le 18 mai 1863 à Vannes, avec Annibal Ange, vicomte Le MINTIER, dit le marquis de LEHELEC, chev. de l'ordre de St-Louis, châtelain de Léhélec en Béganne (M.), ° 24 janv. 1779 à Boisnouault à St-Sauveur-des-Landes, † 17 mars 1858 à Vannes, capitaine de cavalerie. Dont :
Adine de Querhoënt 1804-1863 et le marquis de Léhélec 1799-1858
a- Ange Sébastien Marie Le MINTIER, ° le 1 avril 1829, † à Redon, le 18 nov. 1882 ; ép. à Hennebont, le 28 janv. 1856, Clotilde Marie Renée Augusta THOMÉ de KÉRIDEC, ° le 13 déc. 1832, † le 7 janv. 1902, fille d’Hippolyte, député du Morbihan à l’Assemblée Nationale, et de Mathilde de LANGLE, d.p.
b- François Marie Le MINTIER, ° le 7 mai 1830, † le 17 déc. 1831 ;
c- Ernest Marie Le MINTIER, comte de Léhélec, ° le 5 mai 1831, † au château de Limoges à Vannes, le 25 sept. 1909, s.a.
d- Charles-Marie Le MINTIER, Vicomte de LÉHÉLEC en Béganne (56), ° à Vannes, St-Patern, le 4 août 1832, † au chât. de Limoges à Vannes (56), le 11 oct. 1905, ép. à Nantes, le 18 nov. 1861 et le 20 à Nantes (St-Clément), Marie-Thérèse du MESNILDOT, ° au chât. de Quinéville (Manche), le 21 juil. 1842, † à Vannes, St-Patern, le 30 mai 1923, inh. le 2 juin 1923 à Vannes, fille de Louis Albert du MESNILDOT, châtelain de Quinéville (Manche), et de Marie Olympe de MONTI de REZÉ, ° 1815, † 1892, d.p.;
e- Amédée Georges Le MINTIER, ° le 17 déc. 1833 à Vannes, † le 19 fév. 1834, s.a. ;
f- Jules Marie Le MINTIER, ° le 21 juin 1835 à Vannes, † le 22 oct. 1859, élève du collège St-François Xavier à Vannes, s.a. ;
g- Blanche Marie Le MINTIER, ° le 28 sept. 1836 à Vannes, † le 24 déc. 1910 à Augan ; ép. le 17 mai 1860 à Vannes, Roland Marie DESCLOS, comte de la FONCHAIS, † le 20 mai 1898, châtelain du Bois du Loup qu’il fit construire de 1871 à 1874, avant d’en être exproprié par l’Etat en 1911, pour la réalisation du camp militaire de St-Cyr-Coëtquidan ; d.p.
2- Sébastien Marie, Comte de QUERHOENT, ° le 9 sept. 1807 à Vannes, qui suit en XIII ;
4- Amélie de QUERHOENT, ° 18 nov. 1811 à Vannes, y † 30 juin 1881 ; ép. le 26 août 1834 à Vannes, Emile Marie Placide, vicomte de KERMOYSAN, ° le 28 fév. 1806 à Ploërmel, † le 25oct. 1866 au château de Kerozet à Saint-Avé, St-Cyrien (1823-1825), maire de St-Avé, fils de Jean-René de KERMOYSAN et de Françoise CHARDEVEL ; dont :
a- Mathilde Emilie Louise Marie de KERMOYSAN, ° 10 juin 1835 à Vannes, †e le 13 fév. 1869 à Paris ; mariée le 14 octobre 1862 à St-Avé (Morbihan) avec Edmond Auguste Guillaume, marquis de BONGARS, ° le 2 janv. 1824 à Paris, y † le 29 sept. 1895, châtelain de Keroser à Vannes, officier ; dont une fille Delphine 1863-1926 ; mariée en 1883 à Paris à Albert, baron de l’Espée 1852-1918.

Château de Keroser à Saint-Avé
XIII) Sébastien Marie "Dit Sébaste" Comte de QUERHOENT, ° le 9 sept. 1807 à Vannes ; † 12 sept. 1870 à Vannes 26, officier de marine, domicilié à La Roche ; ép. p. c du 26 oct. 1835 (Mtre Glais notaire à Morlaix), et rel. le 3 janv. 1836 à Morlaix, Nathalie de PLOËUC 27, ° le 24 mai 1811 à Plouigneau (29), †e le 4 mai 1840 à Morlaix, fille de Sébastien Hyacinthe de PLOEUC, chev. de St-Louis, ancien lieutenant de gendarmerie et de Marie Anne Reine PINART du FOUENNEC. Dont :
1- Marie Fanny Nathalie de QUERHOENT, ° 16 janv. 1837 à Morlaix, † 04 avril 1911 ; mariée le 23 mars 1868 à Vannes, avec le Comte Henry Edouard PERIER de LAHITOLLE 28, ° le 14 janv. 1838 à Embrun (Hautes-Alpes), † le 22 déc. 1884 au Palais (Belle-Ile en Mer – Morbihan), employé au pénitencier agricole de Casabianda en Corse au moment de son mariage, chev. de la LH, fils d’Henri PERIER de LAHITOLLE, directeur honoraire de maison centrale de détention, et de Marie Rose Joséphine BAILLE ; dont :
a- Henri Frédéric Joseph PERIER de LAHITOLLE, ° le 10 sept. 1874 à Vannes, agent colonial, employé à la Compagnie Française de l'Afrique Occidentale : marié le 9 juillet 1901 à Chartres, avec Marie Thérèse Etiennette DOULLAY, ° le 29 oct. 1877 à Chartres, † avec leur fille Marie âgée de deux ans (née le 26 déc. 1917 à Chartes) lors du naufrage du paquebot « l’Afrique » le 13 janv. 1920 lors d’un voyage vers Conakry ; dont une fille Marie Thérèse Etiennette ° le 16 juin 1904 à Chartres, mariée le 25 juin 1930 à Chartres avec Jean Léon GAUDIN
b- Jeanne Marie Nathalie Joséphine PERIER de LAHITOLLE ; mariée en 1894 à Gustave Adolphe VERDIER, lieutenant de vaisseau en 1894 ; dont au moins Henry Gustave Edouard VERDIER, ° le 17 mai 1898 à Lorient, † le 22 déc. 1982 à Paris, écrivain (auteur de romans maritimes et policiers) qui épousera le 27 fév. 1940 à Paris, Henriette RIBERA.
2- Berthe Marie Sébastienne de QUERHOËNT, ° le 21 mars 1838 à Morlaix, †e le 27 janv. 1907 à Paris ; mariée le 22 fév. 1870 à Vannes avec Ferdinand Louis Jules de PLOEUC, ° le 29 juin 1836 à Morlaix (par. St-Martin-des-Champs), Finistère, † le 22 fév. 1870 à Vannes, demeurant à Tréflez (29), fils de Ferdinand René Sébastien Maurice, vicomte de PLOEUC, chev. et de Sosthénie Louise Aimée FÉLIX ; dont deux filles :
a- Berthe Marie de PLŒUC, ° le 11 déc. 1870 à Tréflez (29), inh. le 11 juillet 1944 au cimetière du Montparnasse à Paris, artiste-peintre ;
b- Georgette Sosthénie de PLŒUC, ° le 28 déc. 1871 à Tréflez (29) ; mariée le 14 nov. 1891 à Max-Richard ULRICH, ° le 10 juin 1862 à Berlin, † en 1915, fils de Richard Théodore Adolphe ULRICH et de Ida Emilie HAENEL ; s.p.
Berthe Marie Sébastienne de Querhoënt 1838-1907 et les armoiries Querhoënt / Ploeuc
3- Nathalie Louise de QUERHOËNT, ° le 4 avril 1840 à Morlaix, propriétaire à Auray ; ép. le 3 mai 1869 à Baden, Arthur Louis DEVOLZ, ° le 1er mai 1838 au bourg de Larmor à Baden, lieutenant au 74e régt de ligne, demeurant à Larmor-Baden en 1871, capitaine au 129e RIL en 1874, fils de Bernard Nicolas Marie DEVOLZ, propriétaire à Larmor-Baden, inspecteur des Douanes et de Constance DREUX ; dont ;
a- Nathalie DEVOLZ (Gwenfrewi de VOLZ-KERHOENT), bardesse à Quiberon 29, ° le 14 nov. 1871 à Larmor, Baden, †e le 25 août 1964 à Lorient.
b- Marguerite DEVOLZ, ° le 1er juil. 1874 rue d’Hennemont à St-Germain en Laye, † le 25 fév. 1925 à la villa de Ker Mor Braz à Quiberon.

Château de Tréflez (Finistère) au Ploeuc
-*-*-*-*-*-*-*-*-
XI bis) Joseph Marie de QUERHOËNT, comte de Querhoënt, ° et b. le 13 mai 1746 au Boisruault à Caro, † le 23 mars 1821 à Dinan, Lieutenant-colonel, chev. de Saint-Louis ; ép. le 14 nov. 1785, à Dinan, paroisse St Sauveur (22), Marie Jacquette Emilie de BÉNAZÉ 30, ° en 1765 à Lorient, †e le 3 déc. 1837 à Dinan, veuve de Marc Jean de MONDION 1757-1785, fille de Evrard Amy Eugène de BÉNAZÉ, sgr. du Temple et d’Emilie SOLAIN-BARON ; dont :
1- Elisabeth Rose Sébastienne de QUERHOËNT, ° le 31 mars 1792 à Jersey ; mariée le 6 mai 1815 à Dinan, avec Edouard Jean Pierre de WOGAN, ° à Dinan le 29 mars 1778, y † le 21 mars 1778, fils de François, baron de WOGAN & de Reine Henriette Claire Céleste du CHASTEL ; dont :
a- Zénaïde de WOGAN, ° le 29 avril 1812 à Dinan ; mariée le 13 janv. 1835 à Saint-Samson-sur-Rance (22) avec Nepomus Adam Louis KOWALSKI, ° le 16 mai 1804 à Wlodovie en Pologne, † en 1852, fils de Vincent KOWALSKI, Général & plénipotentiaire de la légion de cavalerie cracovienne, et de Joséphine PRZYBORAWSKA ; dont Henri KOWALSKI 1841-1916 ; ép. Marie Eugène ELOY 1844-1922 ;
b- Nn de WOGAN ;
c- Emile Edward de WOGAN, 1817-1888 ; ép. le 3 mars 1848 Isabelle CHAMBERLAINE ; dont un fils Tanneguy de WOGAN, ° le 23 nov. 1850 ; aventurier, écrivain, inventeur ; marié en août 1888 avec Gabrielle HUTCHINSON de LOYAUTÉ, d.p.
2- Georges Louis de QUERHOËNT, † le 4 nov. 1794, inh le lendemain à Saint-Hélier (Jersey) ;
3- Joséphine de QUERHOËNT, ° le 22 juil. 1797 à Bath (Angleterre) †e le 10 avril 1872 à Nantes (6e canton) ; ép. le 6 fév. 1837 à Dinan, Siphrien BOURGAUX, ° le 16 mai 1792 à Nantes, y † le 23 fév. 1850, fils de Louis Joseph BOURGAUX et de Françoise Joséphine MESLÉ (de Grandclos) ; dont :
a- Joseph BOURGAUX, ° le 16 oct. 1839 à Nantes, y † le 10 sept. 1880 ; ép. le 2 déc. 1863, à Saint-Brieuc (Cotes-d'Armor), avec Marie PIEDEVACHE, ° le 9 sept. 1842 à St-Brieuc, fille de Jean-Marc P. de V., Entrepreneur de meunerie au moulin du Bosq en Saint-Brieuc, conseiller général des Côtes-du-Nord, maire d'Yvignac, et de Marie Adèle CHERADAME ; dont un fils et une fille morts sans alliance.
4- Marie Julie Ambroisine de QUERHOËNT, ° le 9 juil. 1799 à Bath, bapt. le lendemain ;
5- Henri Achille Louis de QUERHOËNT, ° 1803 à Londres (Angleterre) ; qui suit ;
6- Zoé de QUERHOËNT, ° le 19 juin 1807 à Carignan (08), †e le 20 oct. 1861 à Hinglé (22) ; mariée le 8 déc. 1835 à Dinan, avec François de ROIG, ° le 26 vendémiaire an IV (18 octobre 1795) à Thuir (66), † le 29 juillet 1848 à Cherbourg (50) Lieutenant des Gardes du Corps du Roi, à la Compagnie de Wagram, à la Légion des Pyrénées-Orientales, capitaine au 7e de ligne en 1830 ; fils de Jean de ROIG et de Marie Thérèse de CURZAY de BOURDEVILLE ; dont deux enfants † sans alliance :
a- Marie Antoinette de ROIG, ° le 28 sept. 1836 à Dinan, †e le 6 mai 1853 à Saint-Denis (93) ;
b- Albert de ROIG, ° le 18 mars 1839 à Courbevoie (92), † le 9 sept. 1845 à Cherbourg (50)
XII) Baron Henri Achille Louis de QUERHOËNT, ° le 22 déc. 1803 à Londres, † le 25 juil. 1880 à Hinglé, Lieutenant au 54ème régiment d’Infanterie de Ligne au moment de son mariage, chev. de la LH et de l’ordre de Charles III d’Espagne et de Saint-Grégoire le Grand, médaille des ambulances, maire du Hinglé, membre du conseil général des Côtes-du-Nord ; ép. le 14 janv. 1834 à Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire)31, Marie-Amélie Charlotte Rosalie DROUET d’AUBIGNY 32, ° le 19 sept. 1810 à Château du Loir (Sarthe), fille de Jacques Marie D. d’A., contrôleur ambulant des droits dé…, et de Charlotte Victorine GILLES de FONTENAILLES ; dont :
1- Henry de QUERHOËNT, ° en mars 1835 à Neuvy-le-Roi, † le 23 juin 1835 à Dinan ;
2- Albert de QUERHOËNT 1837-1921 ; qui suit ;
3- Charles de QUERHOËNT, ° le 3 mai 1841 à Hinglé, demeurant à Hinglé en 1880 ;
4- Joseph de QUERHOËNT (Comte de Querhoënt), ° le 26 déc. 1843 à Hinglé, † en mai 1896, vice-président de la chambre de commerce du Havre (Seine-Inférieure) et maire de Sainte-Adresse, Chevalier de la Légion d'honneur, châtelain de Mont-Etienne, près Ste-Adresse ; ép. civ. le 11 mai 1869 à Angers 33, Marie Victorine DESTRICHÉ de BARACÉ 34, ° le 19 déc. 1845 à Angers (1er arr.), fille de Raoul Pierre D. de B. et de Anne Françoise MOREAU ; dont :
a- Marie Anne Joséphine de QUERHOËNT, ° le 9 juin 1872 au Havre (S.M.) ; mariée le 18 juillet 1899 à Sainte-Adresse (S.-M.) 35 avec Franck Michel Marie Abel Le GONIDEC de PENLAN, ° le 3 fév. 1872 à Saint-Thurien (arr. de Pont-Audemer, Eure), † le 12 juil. 1952 à Pont-Audemer (Eure), fils de Marie Georges Stephen Le G. et de Marie Bathilde Georges de La MASSONNAIS ; dont :
- Jean Marie Joseph le GONIDEC de PENLAN, ° le 17 mai 1900 à St-Thurien (Eure), † le 21 déc. 1981 au Havre ; ép. 1, en 1928 à Sainte Adresse, Simone de MARANDE, ép. 2, en 1948 au Havre Hélène Henriette GOSSIN ;
- Alain Marie Antonin le GONIDEC de PENLAN, ° le 29 juin 1901 à St-Thurien, † le 17 mars 1987 à Nice ; ép. 1, le 19 juillet 1938 à Etalleville (S.M), Roberte Marie Berthe GONZALVE de La HAYE ; ép. 2 le 3 juillet 1959 au Havre, Eva-Marthe BUSELIN ;Marie Claude Cécile Elisabeth le GONIDEC de PENLAN, ° le 14 sept. 1902 à St-Thurien (Eure) ;
- Louis Marie Aimé le GONIDEC de PENLAN, ° le 29 août 1903 à Saint-Thurien (Eure), † le 29 juin 1987 au Mans.
- Remi Marie Stephen, ° le 18 fév. 1906 à Saint-Thurien (Eure) ; ép. le 19 juil. 1938 à Etalleville (S.M), Marie Josèphe Louise GONZALVE de La HAYE
5- Marie Joséphine de QUERHOËNT, ° le 7 juin 1846 à Hinglé (Côtes du Nord), † le 8 janv. 1927 ; mariée le 20 avril 1869 à la Pysie (Le Hinglé) avec le comte Ferdinand de RARÉCOURT de LA VALLÉE de PIMODAN, ° le 17 avril 1844 à Nantes, † le 25 avril 1916 à Saint-Herblain (L.I.), zouave pontifical, capitaine d’infanterie en 1880, fils de Ferdinand de R. de La V. de P. et de Françoise de MONTI ; dont 5 enfants :
a- Fernand de RARÉCOURT de La VALLÉE de PIMODAN, ° le 28 oct. 1871 à Le Hinglé, officier de cavalerie, off. de la LH ; ép. le 15 mai 1899 à Laval, Yvonne LARCHER de LAVERNADE, d.p.
b- Henriette de RARÉCOURT de La VALLÉE de PIMODAN, ° 1874 ; mariée le 7 oct. 1902 à St-Herblain (L.A.), avec Louis Marie Georges de SAINTE-MARIE, ° 1868, d.p.
c- Marie de RARÉCOURT de La VALLÉE de PIMODAN ; mariée avec Louis des HAYS de GASSART, 1874-1914 ; d.p.
d- Alberte de RARÉCOURT de La VALLÉE de PIMODAN, ° en 1876
e- Charles de RARÉCOURT de La VALLÉE de PIMODAN, 1880-1921 ; marié avec Yvonne de La GRANDIÈRE 1884-1970, d.p.
Manoir de la Pyrie – Le Hinglé
XIII) Albert Marie de QUERHOËNT (vicomte de Querhoënt), ° le 16 juil. 1837 au Hinglé (Côtes-du-Nord), y † le 30 oct. 1921 au manoir de la Pyrie, en le Hinglé, marquis de Querhoënt de Kergournadec’h, maire d’Hinglé ; ép. le 29 juin 1864 à Quintin (22), Adeline Jacquemine Sophie OLLITRAULT DURESTE 36, ° le 11 mars 1845 à Quintin, †e le 21 fév. 1881 à Aix-la-Chapelle (Allemagne), fille de Louis Honoré OLLITRAULT DURESTE (1796-1854) et d’Adeline LEVEL (1809-1882) ; dont :
1- Bruno Xavier Aubert de QUERHOËNT, ° 1866 ; qui suit ;
2- Adélaïde Albertine de QUERHOËNT, ° le 7 avril 1867 à Quintin (Côtes-du-Nord), †e le 2 janv. 1926 à Trévron, châtelaine du Chalonge en Trévon ; ép. le 8 oct. 1895 au Hinglé (22), Rémy RUINART de BRIMONT, ° le 22 nov. 1869 à Jouy-le-Châtel (S&M), † le 24 oct. 1928 à Trévron, capitaine de cavalerie, fils d’Albéric R. de B. et de Laurence de REGHAT-QUINCY ; dont :
Adeline RUINART de BRIMONT, ° le 18 sept. 1896, †e s.p. le 2 juil. 1924, héritière du chât. du Chalonge en Trévon; marié le 31 janv. 1922 avec Jean LAMOUR de CASLOU, ° le 7 mars 1895 à Redon, † le 21 mai 1952 à Trévon (remarié avec Odette TAUPINART de TILIÈRE 1902-1981) fils de Joseph L. de C. et de Aimée Le LOUP de La BILAIS ;
Albéric RUINART de BRIMONT 1897-1917
Colette RUINART de BRIMONT 1899-1921

Château du Chalonge en Trévon
XIV) Bruno Xavier Albert, baron de QUERHOËNT (de Kergounadec’h), ° le 9 janv. 1866 à Quintin (Côtes-du-Nord), capitaine de cavalerie, officier de réserve au 24e dragons trésorier de l'union des syndicats agricoles et horticoles bretons en 1899, résidant au château de la Pyrie au moment de son mariage ; ép. le 8 fév. 1897 à Mayenne 37 (Mayenne), Thaïs Marie Aimée Joséphine Aline LASNIER de LOIZELLERIE 38, ° le 30 mars 1872 au Mans (Mayenne), fille de Jules Marie L. de L., notaire au Mans (Sarthe), maire de Parigné (Mayenne) et de Albertine Emilie Aimée HILAIRE ; dont :
1- Xavier Henri Albert Jules Marie Sébastien de QUERHOËNT, ° le 20 janv. 1898 à la Pyrie à Hinglé, † pour la France le 2 oct. 1917 à Verdun, engagé volontaire au 10e d'artillerie de campagne ;
2- Marie Antoinette de QUERHOËNT ; ép. Jean de BILLEHEUST d'ARGENTON, fils de Christian de BILLEHEUST d'ARGENTON, St-Cyrien (1876-1878), capitaine de cavalerie & de Marguerite de CUMONT ; s.p.

Manoir de la Pyrie à Hinglé
-*-*-*-*-*-*-*-*-
Le BOIS-RUAULT à Caro (Morbihan)
Le Boisruault à Caro (image Google Map)
Le L'amanoir avec pigeonnier a été agrandi au XVIIème et XIXème siècles. Il semble avoir eu comme premiers propriétaires, les Ruault. On trouve ensuite comme possesseurs les familles de Boualle (Olivier de L'anceinne seigneurie du Bois-Ruault
Le manoir avec pigeonnier a été agrandi au XVIIème et XIXème siècles. Il semble avoir eu comme premiers propriétaires, les Ruault. On trouve ensuite comme possesseurs les familles de Boualle (Olivier de Boualle, vers 1427), Le Prestre (Jean le Prestre, en 1440), Kerhoënt ou Querhoënt (vers 1513, suite au mariage de Jean de Kerhoënt avec Gillette le Prestre), de la Haye (vers 1811, suite au mariage de Paul-Jean-Félix de la Haye avec Marie Joseph de Querhoënt – voir page 6), Général Tillion (par acquisition en 1866), de Gayardon de Fenoyl (par héritage en 1953).
Source : http://www.infobretagne.com/caro.htm

Le Bois-Ruault
La baronnie de Montoire
Extrait de "Le Vendômois: Épigraphie and iconographie, Volume 2"
Paris- 1894
La baronnie de Montoire finit par être érigée en marquisat et par devenir une seigneurie particulière entre les mains de la famille des Querhoent, marquis de Coëtanfao. Le 10 avril 1743, Jean-Sébastien de Querhoent 39 Kergournadech, marquis de Coëtanfao, achetait la terre de Montoire et obtenait des lettres patentes qui lui conféraient le titre de marquis de Querhoent en changeant le nom de la terre et de la ville de Montoire. La seigneurie de Savigny était réunie à celle de Montoire 40.
Le changement de nom ordonné ne put t’être imposé que difficilement aux populations : on voit au mois de décembre 1743 le bailli de Montoire prendre dans tous les actes le titre de bailli juge ordinaire civil, criminel et de police et maitre particulier des eaux et forêts du baillage du marquisat de Querhoent et il continua ainsi jusqu'à la suppression des juridictions seigneuriales.
Le nom de Querhoent ne figure qu'une fois en 1744 en tête des registres de baptêmes, mariages et sépultures de l’église de Saint-Laurent de Querhoent, mais en 1745, la paroisse redevient Saint-Laurent de Montoire. C'était précisément la première année de la publication de la carte de Cassini, aussi lit-on, sur cette carte, cette mention : Querhoent, alias Montoire,
Un décret du 20-23 juin 1790 autorise les villes, bourgs, villages et paroisses à qui les ci-devant seigneurs avaient donne leur nom de familles reprendre les noms anciens.
On retrouve un décret rendu quelques mois après (19-24 novembre 1790), établissant un juge de paix à Montoire,
L'almanach royal de 1792 porte au chapitre des postes aux lettres Querhoent et non Montoire,
Le 23 novembre 1791, un membre du Conseil général de Loir-et-Cher « a réclamé contre le nom de Querhoent que la vanité des ci- devant seigneurs a substitué à celui de Montoire. II a en conséquence, demandé l’exécution de la loi du 23 juin 1790 sur le décret du 29 du même mois qui autorise les villes, bourgs et villages à reprendre leur ancien nom.
« Oui le procureur général syndic, il a été arrêté que la ville de Montoire quittera le nom de Querhoent pour reprendre celui de Montoire, qu'elle portait avant de passer à la famille de Querhoent et que, pour l’exécution du présent arrêté, il sera adressé au pouvoir exécutif, une demande avec réquisition de prendre des mesures et de donner des ordres à l’administration des postes pour qu'à l’avenir toutes les lettres mises à la poste de Montoire soient timbrées du véritable nom de cette ville 41. »
En 1752, un bailliage royal fut érigé à Montoire, il ressortissait du présidial de Vendôme et en partie de la sénéchaussée du Mans.
Jean-Sébastien, 2e du nom 42, marquis de Kerhoent ou Querhoent, ancien capitaine de vaisseau, voyageur, savant naturaliste, grand ami de Buffon, qui avait acheté l’ancien couvent de Saint-Georges-des-Bois, commune de Saint-Martin-des-Bois, ancien monastère occupé successivement par les Augustins et los Prémontrés. II fit détruire la nef et fit, du sanctuaire, une chapelle ou il se fit enterrer après sa mort, arrivée à Paris, en 1821. II habitait alternativement le château de Saint-Georges et celui de Boisruault, prés Malestroit, dans le Morbihan. II a laisse, dans sa succession, le château de Lavardin, qui appartient aujourd'hui à Mme Marie de La Vallière, née de Tarragon, fille d’une demoiselle de Kerhoënt, celui de Montoire, qu'un de ses fils a vendu à la ville, une vieille maison à Montoire, ou les Kerhoent rendaient haute et basse justice, de belles fermes et une grande partie de la forêt de Prunay et de celle de Gastines.

Mausolée de Jean Sébastien de Querhoënt à St-Martin-des-Bois
Nota :
Félicité de Lopriac, vicomtesse de Donges, veuve de messire Louis Joseph de Querhoent, marquis de Querhoënt, était désigné comme dame de Prunay-le-Grillon, etc.
Le marquis de Querhoënt achète la Seigneurie de Prunay-le-Grillon (28) pour 250 000 livres, en 1768 aux descendants de Charles, marquis de Menou 1671-1731 & de Marie Anne Thérèse Cornuau de La Grandière 1687-1736. Il s’agit peut-être de Jean Sébastien de Querhoënt.
-*-*-*-*-*-*-
Extrait des souvenirs d'Armand de Gouyon de Coipel, 1806-1892,
complétés par son neveu Raymond de Gouyon 1833-1877.
Cet article est cité par l’auteur du site https://www.glenac.com/assemblage/revolutionquatre.html
La Chouannerie dans le pays. Son organisation – ses représailles.
……….Plus tard les chouans presqu’aux abois et ne sachant comment se procurer de l'argent, frappèrent des contributions sur ceux qui, pour sauver leurs têtes ou leurs biens, avaient donné des gages à la Révolution, notamment ceux qui avaient acheté du bien d'Eglise. Il se passa à peu de distance d'ici un fait de ce genre que je ne peux laisser sous silence. Monsieur de KERHOENT ou de QUERHOENT habitait le Bois-Ruault en Caro. Son fis ainé, le marquis père de Madame LE MINTIER de LEHELEC, avait émigré. Le père ne se soucia pas d'en faire autant, mais craignant les tracasseries à cause de son fils, il résolut de donner un gage à la Révolution en achetant au loin du bien vendu nationalement. Parc ce moyen peu honorable, il faisait d'une pierre deux coups, il augmentait son bien et se mettait à couvert. Il acheta donc des fermes et une forêt provenant de la vente d'une abbaye de Vendôme. Comme on le pense bien, il ne s'en vanta pas, en sorte qu'on fut longtemps avant de le savoir dans le pays. Enfin, on finit par l'apprendre. Les Chouans le mirent à l'index et résolurent de frapper sur sa bourse une contribution considérable. C'était de bonne guerre.
Un soir au moment où il allait se mettre à table pour souper avec sa famille, un domestique entre bouleversé disant que des hommes masqués demandent à parler à Mr. de QUERHOENT de suite et sans retard. Il dit à sa femme : " Je suis perdu ! " Madame de QUERHOENT excellente femme fort respectée, qui ne partageait pas les sentiments de son mari, se précipita dans le vestibule et implora la pitié de ces hommes. On répondit qu'elle n'avait rien à redouter pour les jours de son mari, qu'on le lui rendrait sous peu, mais qu'il fallait absolument qu'il les suivit à l'instant. On lui recommanda surtout de garder le plus grand silence sur cette affaire, car s'ils étaient poursuivis ils ne répondaient plus de rien. Il fallut se soumettre. Ils emmenèrent Monsieur de QUERHOENT, lui bandèrent les yeux, le placèrent dans une voiture où deux d'entre eux montèrent avec lui et ils roulèrent toute la nuit. Vers le point du jour la voiture s'arrêta.
On le fit descendre et les yeux toujours bandés, on le fit entrer dans une maison, on parcourut plusieurs corridors et plusieurs escaliers et enfin on le fit entrer dans une vaste chambre boisée et plafonnée à l'antique dont les fenêtres étaient soigneusement fermées. Il y avait deux lits, l'un pour lui, l'autre pour son gardien. On lui servit à déjeuner, puis on apporta une plume, de l'encre, du papier et on lui dicta pour sa femme les conditions qu'on mettait à sa rançon.
Voici ces conditions qui lui furent imposées sous peine de mort. 1° Il fallait fournir une somme de 30.000 livres en or. 2° que si l'individu qui irait chercher l'argent était inquiété, la vie de Mr. de QUERHOENT en répondrait.
Au bout de 15 jours, au jour désigné, les 30.000 livres furent déposés à l'endroit convenu et emportés sans mauvaise rencontre. Le lendemain on remit le prisonnier en voiture en prenant les mêmes précautions. Puis au bout de 3 heures environ, on le déposa sur le milieu d'une lande en lui disant qu'il était libre et la voiture s'éloigna rapidement. Il fut quelque temps avant de se reconnaître car il faisait à peine jour. Néanmoins il fallait prendre un parti. Il prit donc naturellement du côté opposé à celui où il avait vu la voiture disparaître et au bout de quelque temps il se trouva près du LOBEAU en Caro à environ 3/4 de lieue de chez lui.
D'où venait-il ? Il ne l'a jamais su positivement, mais il a supposé que ce pouvait être du Brossay en St-Gravé. Quant aux auteurs de ce mauvais tour, c'étaient évidemment les Chouans, il ne pouvait s'y tromper. Il en avait même reconnu plusieurs malgré leur déguisement, mais la prudence l'empêcha toujours de les nommer. Le public le fit pour lui et les deux frères du BOUAYS du FRESNE 43, ses plus proches voisins, ont toujours été regardés comme ayant joué un rôle dans cette affaire.
A la suite de cette aventure dont tout le pays s'amusait à ses dépens, Mr. de QUERHOENT pensant avec raison qu'il ne se laverait jamais de cette tâche aux yeux de ses voisins, quitta le pays et fut avec un de ses fils habiter son abbaye de Vendôme. Il y est mort et son fils s'y fixa aussi, se maria dans le pays et n'a laissé que deux filles. Madame de QUERHOENT et son fils ainé émigré restèrent en Bretagne.

…………
1 Jean est signalé "deffaillant" à la montre du 21 avril 1477, dans l'Evêché de Vannes, dit de Meslan et crédité de LX livres. A celle du 4 septembre 1481, Jehan Kerhoant est encore "deffaillant" et crédité de XV livres. A la réformation du 8 janvier 1513, on note "la maison et métairie de Misseriac, située au bourg de Misseriac qu'autrefois possédait Jehan Le Prestre et Jehanne Havart sa femme et à présent la possède Jehan de Kerouand et sa femme, fille dud. Le Pretre et sa femme anciennement noble."
2 Le PRESTRE : "de gueule à trois écussons bordés d'or chargés chacun de trois mouchetures d'hermine"
L'ancienne seigneurie du Bois-Ruault. Le manoir avec pigeonnier a été agrandi au XVIIème et XIXème siècles. Il semble avoir eu comme premiers propriétaires, les Ruault. On trouve ensuite comme possesseurs les familles de Boualle (Olivier de Boualle, vers 1427), Prestre (Jean le Prestre, en 1440), Kerhoënt ou Querhoënt (vers 1513, suite au mariage de Jean de Kerhoënt avec Gillette le Prestre), de la Haye (vers 1811, suite au mariage de Paul-Jean-Félix de la Haye avec Marie Josèphe de Querhoënt), Général Tillion (en 1866), de Gayardon de Fenoyl (en 1953). Source : infobretagne.com/Caro
3 Jacques de Kerhoënt, chev. sgr. de Harlan et du Squiriou, eut un grand procès à soutenir contre Renée de Kerhoënt, sa sœur, pour la succession collatérale qui était tombée dans leur maison, des grands biens de celle de Huon. Par la déposition des témoins, il fut prouvé que la Maison de Kerhoënt était une des plus anciennes, des plus riches et nobles du Minihi de Saint-Pol, où le château de Kerhoënt est situé, et que ceux de cette maison avaient coutume de partager leur succession l’un et chacun d’eux noblement, ainsi que le font les autres Nobles issus d’ancienne Chevalerie du pays, savoir les deux tiers à l’aîné, l’autre tiers au puîné. La même enquête prouve que la Seigneurie de Harlan avait été un démembrement de celle de Léon, donnée en partage à Guyomar, fils puiné de Hacon de Léon, et que ces seigneurs de Harlan avaient brisé les armes de Léon, qui sont : d’or, à un lion de sable, à la fasce de gueules brochante sur le lion. Cette enquête fit gagner le procès à Jacques de Kerhoënt, qui mourut le 10 oct. 1573.
Source Dictionnaire De La Noblesse. Par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois - 1774
4 Le site www.histoirebretonne donne une filiation différente d’après FLOURY & LORANT, 2000
Jérôme FLOURY & Eric LORANT, Catalogue généalogique de la Noblesse bretonne, d'après la réformation de la noblesse 1668-1672 et les arrêts de l'Intendance du Conseil et du Parlement, 2000, III t.
Les auteurs donnent Jean II de Kerhoënt, ainsi que Julien, Jacquette, Anne et Suzanne, enfants de Jacques et de Marie de Kergournadec’h
5 Cette date semble bien tardive !
6 Du BOLLAN : "D'argent à 3 fasces d'azur"
7 Le château du Clyo appartenait à Jean de CONIAC, conseiller au parlement de Bretagne, époux de Marie MORICE.
8 La Famille EVEN est une famille de Rennes : René EVEN ; ép. Jeanne CLOTEAUX, † ap. 1603 ; dont :
- René EVEN, huissier de justice ; ép. le 8 Juin 1591, à Rennes (St-Germain), Jeanne THÉBAUD ; dont :
- René EVEN, écuyer, sgr. de la Mandardière et du Puymauger, ° le 18 juil. 1596 à Rennes, † le 5 déc. 1654 à Rennes par. des Toussaints, secrétaire du Roy en 1642 ; ép. le 31 janv. 1627 à Rennes (St-Germain) Françoise de BARENTON.
Sans doute le même René EVEN, sieur du Puits-Mauger ; ép. Jeanne LANGUEDOC, dame de la Mandardière à Pacé (Ile-et-Vilaine) ; dont : Nicole EVEN, ° le 29 mai 1634 à Rennes (Toussaints), †e le 30 déc. 1710 à Rennes (Saint-Aubin) ; mariée le 7 fév. 1655 à Rennes (Toussaints) avec Gilles COURTOYS, sieur de la Ville-Asselin, et, Jeanne EVEN, fille de René sgr. du Puys-Mauger, conseiller du Roi, secrétaire en la chancellerie ; épouse le 16 mai 1649 à Rennes (Toussaints) Thomas CHÉREL, sieur de la Mallerie.
En 1678, Jean EVEN, sieur du Puits-Mauger, mentionne la chapelle du château de la Mandardière dans une déclaration.
La famille Even du Puys-Mauger porte : « D’azur à 6 coquilles d’argent posées 3, 2 et 1. »
9 Acte RP Caro 1712-1758 vue 163/672.
10 Jean Sébastien de Querhoënt, marquis de Coëtanfao, parrain de son fils Jean Sébastien, mourut sans postérité le 9 avril 1744 en son château de Coëtanfoa, sa veuve Innocente Catherine de Rougé se remaria en 1747 avec Emmanuel-Maurice de Lorraine, duc d’Elbeuf.
Le marquisat de Coëtanfao était constitué, au XVIIème siècle, par la réunion des trois seigneuries de Coëtanfao, Crénihuel, Coetcodu.
Le château de Coëtanfao fut successivement la propriété des familles Kerriec, du Quélennec, Ploeuc, Kerhoënt entre 1540 et 1744. Du château construit au XVIIIe siècle par Jean Sébastien de Kerhoënt (brigadier des armées du roi et gouverneur de Morlaix, Saint-Pol, Roscoff et de l'île de Batz) sur les plans, dit-on, du Petit Trianon, il ne reste au XXIe siècle qu’un pavillon et une partie des communs. Ce château fut ensuite successivement la propriété de la famille Le Charles Yves Vicomte du Rumain (en 1747), fils de Julienne de Kerhoënt en 1688 (nièce de Jean Sébastien de Querhoënt) et Yves Charles Le Vicomte, comte du Rumain ; du comte de Polignac (en 1770) par alliance en 1767 de Constance Le Vicomte de Rumain avec Louis, comte de Polignac puis de Julien, marquis de Rosilly par achat en 1772. Le château est pillé en 1791 et son mobilier est vendu en 1792. Les vestiges et les terres du château sont achetées vers 1855 par le comte Charles de La Monneraye. Ses pierres auraient servi à la construction de la caserne Clisson de Pontivy. Il ne reste plus qu’un pavillon carré aux proportions toutes classiques qui permet difficilement d'imaginer l'édifice original qui passait pour l'un des plus beaux de la Bretagne.
11 Ban de mariage publié le 31 août 1738 à Caro.
12 Parrain écuyer Jean-Jacques Duclos-Bossart ; marraine dame Rose-Ursule Éven, dame de Kerhoent.
13 Source : Extrait du « Dictionnaire des officiers de l’Armée Royale qui ont combattu aux Etats-Unis pendant la guerre d’indépendance (1776-1783) par le Capitaine Bodinier – Vincennes-SHAT-1982
Service historique de l’Armée de Terre : YB 280,375 ; pensions 1801-1817 n° 161498
Grand armorial de France par Jougla de Morenas et Raoul de Warren, réimprimé en 1775 n° 20505 et 27976.
14 L’acte du 23 mai 1742 à Vannes, paroisse St-Pierre (vue 282/479 BMS 1736-1746) ne donne pas le prénom de l’enfant et indique qu’un enfant mâle est ondoyé et que le bapt. est différé de trois mois par permission ordinaire. On ne trouve pas d’acte de baptême de JS de Querhoënt dans les RP de Missiriac en 1742, mais un acte du 5 juillet 1742 des RP de Caro (vue 353/672 BMS 1712-1758) indique : Il fut tenu sur les fonds baptismaux par Jan Leanec, demeurant au Château de Coëtanfao, paroisse de Séglien, procureur spécial de très haut et puissant Sgr. Jan Sébastien, chef de nom et d’armes de la maison de Querhoënt, Kgonadech, marquis de Coëtenfao, sire et Comte de Penhoët, marquis de Fougeray, et de La Roche-Giffart, Baron de Vienne Le Château, marquis du Faÿ, vicomte de Beauval et de Doullens, sgr. de Mareuil, Hardecourt aux Bois, de Glomel et plusieurs autres lieux, brigadier des armées du Roy, gouverneur pour sa majesté des Villes et Châteaux de Morlaix et pays circonvoisins, étant à présent en Bretagne, à son château de Coëtenfao, parrain ; et Dame Roze Ursule de la Mandardière Even, veuve de feu sire Jacques de Querhoënt, vivant chevalier, sgr. du Boisruault, marraine.
15 AUDET : "D'argent à un chevron de gueules accompagné de 3 trèfles de sinople."
16 La filiation de Marie Joseph AUDET est donnée par une annotation des notes de Mr de Freslon (archives de L.A. en ligne - Fonds Freslon - Le Croisic - Querhoent - p. 479/556
17 Le HAYE, sieur du Sable, sgr. de la Paquelais : « De gueules à 3 bandes d’argent. ». Les de La Haye du Cartier sont un rameau de la maison du sable ; ils descendent de Louis Mathurin de La Haye, sgr. du Cartier, ° le 13 juin 1651 à Plumieux, et de Anne de la Corbinière.
18 CARHEIL : « D’argent à deux corneilles essorantes de sable, becquées et membrées d’or, affrontées, perchées sur une molette d’or.
19 Extrait du Vendômois - Paris 1894 - T 2, par Achille Lacroix de Vimeur Rochambeau - Correspondant du Ministre de l'Instruction Publique pour les Travaux historiques, membre de la Société Archéologique, Scientifique & littéraire du Vendômois, etc.
20 MARESCOT : « Parti : au 1, coupé d'argent à la bande de gueules, et d'argent, à trois fasces de sable, au 2, d'argent, à la croix ancrée de gueules. »
21 Sources : Roglo : Histoire généalogique de la maison de L'Esperonnière
22 Daen de Kerménénan : « D'argent, à trois rencontres de daim de sable, ramés d'or. »
23 Dondel : « D’azur au porc épic d’or. »
24 Laistre :
25 Félix Marie de Thevenard, 42 ans propriétaire domicilié à Auray, cousin issu de germain par alliance signe l’acte de décès.
26 Sont présents lors de la déclaration de décès : Louis Martinet docteur en médecine, 75 ans, neveu du défunt et Jules Louis de Ploeuc, âgé de 35 ans, résidant à Tréflez, Finistère, gendre du défunt.
27 PLOEUC : « Chevronné d'hermine et de gueules, de six pièces. »
28 Frère d’Henri Jules Frédéric Antoine PERIER de LAHITOLLE (1832-1879), polytechnicien, Lieutenant-colonel, inventeur du canon de 95 mm ; marié en 1668 à Antoinette BAIN de la COQUERIE.
29 Nathalie de VOLZ-KERHOENT, ° en 1871, bardesse à Quiberon connue sous le nom de Gwenfrewi, est morte en 1964, chez les petites-sœurs des pauvres à Lorient ; elle habitait à Quiberon la villa de Kermorbraz. Elle est l’auteur d’un recueil de poèmes en langue bretonne : Er Bleu Keltiek (Fleurs Celtiques), édité à Carhaix, Armorica, 1930. Elle était aussi peintre et a réalisé d’assez bonnes marines.
30 BÉNAZÉ: « D’argent à 3 croissants de sable posés 2 et 1. »
31 Acte de mariage EC en ligne Neuvy-le-Roi 1834-1868 vue 1/368
32 Drouet d’Aubigny, famille originaire du Maine. Armes : « D’azur au lion passant d’or, accompagné de 3 soucis tigés et feuillés de même : 3. et 1. »
33 Acte n° 57 Mariage 1869 Angers vue 144/454
34 DESTRICHÉ : « De gueules, à trois cornets (alias huchets) d'or. »
35 Acte de Mariage n°76 4E 13134 – 1899 – Sainte Adresse (vue 50/99)
36 OLLITRAULT DURESTE : « De gueules, à une fasce d'azur, chargé de trois étoiles d'or, à deux lions léopardés d'argent, un en chef et un en pointe. »
37 Acte de mariage n°72 vue 18/149 NMD 1897 Mayenne ;
L’acte de naissance de Thaïs n°294 vue 295/513 NMD Le Mans porte la mention « par jug. du TC de Mayenne du 25 nov. 1896 le nom patronymique du père déclarant est modifié par ajout de « de Loizellerie ».
L’acte indique que Jules Marie Lasnier et Albertine Hilaire se sont mariées à Gené (Maine-et-Loire), le 7 sept. 1869.
38 LASNIER (Anjou) : « D'azur, au sautoir fuselé d'or, cantonné de quatre lasnier (oiseaux de proie) de mesme. »
39 Jean Sébastien de Kerhoënt marquis de Coëtenfao, 1676-1744, époux d’Innocente Catherine de Rougé, baronne de Rostrenen.
40 Gf/Registres pour servir à enregistrement des ordonnances, édits, déclarations du Roy et lettres patentes au baillage royal principal et prévôté unis de Vendôme, déposés au greffe du tribunal civil de Vendôme (registres de 1731 à 1758, ^ 108. verso).
41 Gf. Isnard, Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, t. XXIII, 1884, p. 40 et suivantes.
42 Jean Sébastien de Querhoënt 1742-1821, sgr. du Boisruault, époux de Marie Joseph Audet et filleul de Jean Sébastien de Kerhoënt marquis de Coëtenfao 1676-1744, époux d’Innocente Catherine de Rougé, baronne de Rostrenen.
43 Louis Hippolyte du BOUAYS de SAINT-GONDRAN, ° vers 1764, † le 27 avril 1839 à Caro, châtelain du Fresne en Caro, ancien chef de l’armée catholique, fils de Joseph Michel Marie du BOUAYS et de Marie Gilette BOUTTIER et petit-fils d'Etienne DUCHESNE et de Marie-Jeanne de SAINT-MALON. Il ép. 1 Marguerite DUCHÊNE et ép.2, Augustine Hermine de La FRUGLAYE, ° le 21 juil. 1803 au Roc-St-André, †e le 8 sept. 1870 à Malestroit ; dont du 1er mariage : Hippolyte du Bouays de St-Gondran marié à Caroline de La FRUGLAYE ; et qui vendit le Fresne vers 1860. Louis Hippolyte avait un frère capitaine de chouans.
Dans les récits de la Chouannerie il est dit que Kerhoënt du Bois-Ruaud, fait de sa maison un dépôt de Chouans.
| Eric de Geyer | JUILLET 2015 |
Date de dernière mise à jour : 01/10/2025
Ajouter un commentaire