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Mémoires apocryphes du recteur Corre

Dernier recteur de Saint-Pol de Léon, proche de Mgr de la Marche, Elie-Joseph Corre est né à Kerhoant. Nous l'imaginons rédigeant ainsi ses mémoires au soir de sa vie...

Il y a trois cents lieues et trois cents ans

Entre Saint-Pol et Morlaix

Proverbe morlaisien.

 

Bon sang que Saint-pol est triste! Napoléon peut faire trembler la France, cette ville reste pétrifiée dans l'ancien régime. Avec ses bals de charité où gloussent les dames patronnesses. Avec ses hobereaux à la perruque poudrée qui, de leurs salons, fustigent ces vils Révolutionnaires. Partout volets fermés, portes cadenassées, murs hérissés de verres coupants. C'est une ville besogneuse et priante, empesée de silence. Un silence uniquement ponctué par les cloches qui campanent à tout propos. Ça, elles vous sonnent les vêpres, les angélus, et les saluts, et les complies... Et quand vient à mourir un noble, alors, c’est un glas interminable. Et sa longueur est proportionnelle au rang social du disparu.

Ah ! un après-midi à Saint-Pol ! A l'heure où les paysans triment aux champs, ses rues sont désertes. Vides. Des rues bordées de nobles hôtels et de demeures prétentieuses. De ces maisons de parvenus où il y a plus de fumée que de feu. Plusieurs commerçants enrichis se sont agglutinés dans les mêmes quartiers pour y rivaliser d'arrogance. « Là où pisse un chien, ricanent en douce les croquants, deux ou trois pissent aussi ! »

Ce soir, après d'ennuyeuses parties de brelan, le couvre-feu s'est abattu imperturbablement à dix heures. Rue des Prêtres, seule une fenêtre tremblotte dans la nuit. Accroupie, Marguerite Kerleroux jette trois dernières bûches dans l'âtre. Leur grésillement rompt un instant le silence de scépulture qui s'épaissit de jour en jour dans cette maison. En jouant bruyamment du tisonnier, la servante épie son maître du coin de l'œil. Et soudain soupire :

Il se fait tard, Monsieur le Recteur! Et vous n’avez pas encore touché à votre bouillon…

Pour toute réponse, les yeux d'Elie-Joseph Corre se plissent par l'effet d'un sourire tendre comme le bon pain. Cadavérique, il disparaît presque dans son épaisse pièce de laine. Une infâme couverture sans âge et sans couleur. Voilà des heures qu'il écrit à son bureau, secoué par de violentes quintes de toux. Marguerite sait que son curé va bientôt mourir. Et ce curé-là est un Aotrou, un Monsieur. Un saint pour ainsi dire. Né paysan, orphelin de père très tôt, il s'est élevé par la bonté et l'instruction. Aux premières heures de la Révolution, le jeune prêtre s'est facilement rallié aux idées nouvelles. Mais quand sont venues les exactions, alors Corre est entré en résistance aux côtés du dernier évêque de Léon. Il a même tâté de la prison. Cependant tous, les Blancs comme les Bleus, les nantis comme les pokez, tous vous diront le respect que cet homme-là leur inspire. Le curé de Saint-Pol est un peu la mémoire du pays, le condifent de tous les secrets.

Dehors, le Bon Dieu plume ses oies à pleines poignées. Saint-Pol dort sous la neige. Terrassée de froid. Un froid qui ne quitte plus les membres de l'homme qui écrit. Ecrit et se relit.: « A 73 ans bien sonnés, je sais le peu de vie encore à mon crédit. Tant qu'il est encore temps, j'entreprends aujourd'hui le récit des événements extraordinaires qui ont bouleversé le pays. J'y ajouterai quelques anciennes coutumes et légendes, un peu d'histoire aussi. Dieu sait combien j'ai aimé cette sainte ville et surtout sa campagne. Car voyez-vous, je suis du même argile que ses laboureurs entêtés dont les fils continueront le sillon. Que ce manuscrit soit remis aux miens et à leurs descendants. Qu'ils sachent que la mort ne me fait pas peur. Je suis tellement repu de tant de jours et de nuits que l'au-delà excite mon impatience. «Lezenn ar bed a zo evel re: darn e vout, darn e tont! » La loi du monde est ainsi: une partie s'en va, une autre s'en vient...

L'enfer froid

Je suis venu au monde le 25 avril 1741 à Kerhoant. La main sur le cœur, je n'ai jamais connu plus bel endroit. Kerhoant, cela veut dire la maison jolie, la maison de l'envie. Et tout le monde à la ronde vous dira la sympathie qu'ont les gens du pays pour cette petite république. De génération en génération, elle grouille de marmousets et de paysans laborieux. On s’y échine mais l'on y rit beaucoup. On y pleure aussi quand l’Ankou fauche trop tôt les êtres. Trop tôt et trop souvent. Oui, j’ai aimé Kerhoant et son vieux manoir dans sa cour fermée. Notre gentilhommière délabrée était au cœur de tout un lacis de chemins creux, bordés de talus, couronnés d'arbres. Cent mille fois j'ai couru jusqu'à me perdre dans ces interminables tunnels de verdure. Des taillis de chênes et de noisetiers étaient aussi nos terrains d'aventure. Autour de la maison, les terres ressemblent à un immense amphithéâtre, une mosaïque de parcelles de blé et de lin. Elle s’inclinent en pente douce et surplombent le moulin féodal, noyé tout en bas dans la végétation de la vallée. Longtemps, dans le secret des saules et des peupliers, j’ai contemplé le canal coz griffonner sa frontière nonchalante entre Plougoulm et l'ancienne paroisse de Crucifix des Champs. Ce vallon herbu et verdureux me paraissait immuable, hors de l’âge. Depuis toujours, le même ruisseau murmure la fuite du temps entre des feuillaisons perpétuelles. En amont de Kerhoant, il est un autre moulin, le Stang. Eh bien ses armoiries disent bien la quiétude du val: «D'azur à deux carpes d'argent posées en fasces.» D'azur à deux carpes d'argent...

Je garde de mon enfance à Kerhoant un souvenir lumineux. Mais je dois d'abord vous dire que la chance ne fut pas avec moi. J'avais 14 mois quand est mort Christien Corre, mon père. Une de ces pestes courait encore les chemins. Nous sortions alors d'une véritable ère glaciaire. Durant quarante années, les hivers avaient été terribles. Un froid, disaient les vieux, «da gac'het tachou!» un froid à chier des clous. Pardonnez l'expression. Dans la famille, on se souvenait surtout des mois terrifiants de 1709. Mon aïeule, Renée Keryven, vivait alors au manoir de Pontplaincoët dans une sorte de forteresse. De bonne fortune, elle venait juste de louer le moulin voisin de Kerhoant quand l'impétuosité des flots en rompit la digue. Le loyer de la veuve Keryven était énorme, 5.000 livres, et ces longues semaines de chomance forcée la poussaient à la ruine, elle, ses jeunes enfants et ses domestiques. Les paysans tenus de moudre à Kerhoant ne pouvaient plus leur confier leurs grains. Il fallut plaider à la cour des Reguaires pour que le noble propriétaire consentit du bout des lêvres à effectuer les réparations.

Partout la mort frappait. On a vu en ces temps-là des gens manger de l'herbe et boire des eaux viciées. Dans la campagne couraient les mendiants. Ils tendaient la main à vos portes en prononçant des Oremus. On les hébergeait volontiers dans les fermes. Un jour, il en vint encore un à Kerhoant, jeune gars de Plougoulm tout grelottant. Renée Keryven lui permit de passer la nuit dans la grange du Ty-Coz. On le retrouva mort au matin. Il s'appelait Olivier Bosec, m'a-t-on dit.

Aux arbres pendaient nos pères

Quand je pense à tous les Olivier Bosec des temps anciens, je vois comme une interminable cohorte venue du fond des âges. Je les vois s'avancer pétris de crasse, édentés, les ongles en deuil, la viande faisandée dans la promiscuité de taudis en torchis, la couenne constellée par la petite vérole. Certains ont le vin mauvais, d'autre claudiquent, d'autres encore s'accrochent à leur lopin. Je vois leur carcasse penchée sur la terre pour l'ensemenser de toute leur peine. Elle leur rend bien peu la monnaie. J'avoue que les prêtres de cette époque obscure prêchaient plus qu'aujourd'hui une religion de la peur. En vouant à l'Enfer quiconque remettrait en cause l'ordre établi, nos prêcheurs étaient bien les alliés des aristocrates. Ceux-là se faisaient de plus en plus dissipés, de plus en plus arrogants. Ils jouissaient de leurs vieux privilèges en s’abandonnant à l’oisiveté. Nos pères et nos mères, eux, donnaient à l'un et l'autre tout le fruit de leur travail. Tout. Ils ne pouvaient que serrer les dents quand les pigeons du colombier seigneurial s'abattaient sur leurs semailles, quand les meutes de chasse couchaient les épis. Détroussés encore par les malfaisants, leurs frères, fauchés par les épidémies et les famines, imposés sour forme de dixième et de vingtième et de centième denier, les Olivier Bosec vidaient encore leurs poches pour commander quelques prières quand trois hivers rigoureux, quatre étés pluvieux ajoutent à leur misère. Taxe pour défricher, taxe pour valoriser une terre inculte, taxe pour franchir un pont, taxe en nature quand le châtelain nonchalant leur impose à tout moment de réparer ses édifices. S'ils ne sont pas alors à nettoyer les cloaques glauques que sont les chemins d'antan. Longues sont leurs marches jusqu'aux chapelles. Mais ils chantent. Ils chantent. On leur impose le moulin où le meunier les roule encore dans la farine. Sont-il pris à pêcher, à chasser, que la punition s'abat. Ruinés, tendent-ils la main qu'on les pourchasse en les marquant au fer rouge. Où diable le Roi de France est-il allé gagner son surnom de Louis le Bien aimé? Quand, par hordes désordonnées, nos anciens se révoltent, les soldats de Sa Majesté brûlent leurs cahutes, les pendent par grappes aux branches des chênes. Nos arbres généalogiques ploient du poids des pendus.

Je pense à tous les Olivier Bozec. Je pense aussi au père que je n'ai pas connu, suant sur la terre de Kerhoant. Les mauvaises récoltes se succédaient. Anéanties par des gels tardifs. Les averses revenaient tantôt trop souvent. Ou alors disparaissaient pour longtemps. «Au mois de mai,pluie tous les jours, c'est trop. Et pluie tous les deux jours, c'est trop peu.» Des dictons campagnards comme celui-ci n'avaient plus aucun sens.Hors de prix étaient devenues les céréales et, sur les tables, bouillies et galettes avaient disparu.L'hiver de 1740 qui précéda ma naissance fut, paraît-il, encore plus impitoyable. Aussi, quand revinrent les beaux jours, je fus regardé comme un petit perce-neige. Mais la France était alors en guerre. Seule contre tous. Confinée en rade de Brest, l'escadre du marquis d'Antin propagea le mal parmi nos populations affaiblies. Mon père, comme tant d'autres, fut bientôt pris de fièvres. On m'a raconté combien il fut étrangement agité. Il se vida de tout son être. Et rendit l'âme. Je n'ai aucun souvenir de lui.

Christien Corre disparu, ses jeunes sœurs, Anne, Marie et sa veuve durent tenir le moulin mais aussi les champs de la seigneurie. Aidée de quelques valets, cette compagnie de femmes inspirait un sentiment de compassion mêlé de tendres plaisanteries aux paysans voisins. Deux longues années, elles surmontèrent la charge sans jamais rien montrer. Issue d'une longue lignée de meuniers, ma mère, Catherine Le Lez, connaissait parfaitement ces mécaniques peuplées de dieux malins. Mais qui ne tournent pas toutes seules. Sa famille était originaire des moulins du château de Kerouzéré. Quant à celle de mon père, elle exploitait le domaine de Kerhoant depuis déjà trois générations. Jadis, ses ancêtres avaient actionné les aubes de Keranfaro, celles de la Rive, en Trégondern...

Je fus chéri des trois femmes de Kerhoant et aussi de ma marraine, Marguerite Etesse, marchande en cette ville. Un jour, on me laissa gigoter dans mes langes sous la surveillance de la ville servante, Anne Bihan. Devant la cour des Reguaires, entourée du conseil de famille, Catherine Le Lez alla revendiquer la charge de mes intérêts. Elle l'obtint sans aucune difficulté et je fus doté de tuteurs. Jusqu'à sa mort, ma mère est restée à mes côtés. Un fils unique, même s'il est mauvais, vaut toujours cent écus de mieux qu'un autre. Catherine Le Lez n'eut jamais à fermer les yeux sur quelque mauvais trait de mon caractère. Toute cette existence, je me suis efforcé de tendre à la sainteté. N'y voyez nulle présomption. Il est tellement jubilatoire de rendre le bien. J'eus pour cela deux modèles. Mon parrain était Messire Elie-Joseph Quéméneur qui se trouvait être prêtre, vicaire choral et sacristain de la cathédrale. En me donnant son prénom, Elie-Joseph Quéméneur allait, comme il sera conté plus loin, m'accorder aussi ses vertus en exerçant sur moi une bienveillante tutelle. Mais un homme devint bientôt mon père adoptif. Anne Corre, ma tante, épousa le quatrième jour de mai 1743 Claude Le Créach, un garçon venu de la Villeneuve, en Sibiril, la paroisse où tous les loups de la contrée se réunissent la nuit pour sacrer entre eux le roi des brebis. L'homme prit dès lors Kerhoant en main. J'avais deux ans. Pour la dizaine d'enfant qui allaient naître, mes cousins, je serais comme un frère aîné.

Je revois encore Claude Le Créach, le soir, lorsqu'après une longue journée de travail il arpentait ses champs. Les bras ballants, il remonte à lentes enjambées les déclivités du domaine, buste en avant, le genou légèrement fléchissant à chaque pas qui s'enfonce dans un sol gras. Je le vois là-bas, planté en haut de Parc ar Roz. Il écoute sa terre travailler à voix sourde. Puis il reprend sa marche, sa démarche, ce mélange de gestes gauches et hiératiques. Tous les Créach auront toujours cette même silhouette d'aristocrate paysan. J'ai beaucoup appris auprès de cet homme, autoritaire sur la semaine, volontiers ripailleur le dimanche au sortir de la messe. Claude Le Créach était profondément croyant. Il était assuré que Dieu ordonnait le vent, la pluie, le gel comme la germination du blé. Les bêtes, douées d'instinct, étaient ses créatures. Une bonne ou une mauvaise récolte, la mort d'un enfant ou d'un frère répondaient à la volonté du ciel. Et nous vivions dans le culte des morts, dans l'attente de les rejoindre. Car la vie en ce bas monde était bien dérisoire et furtive comparée à l'Eternité. Il importait de mériter son Paradis en surmontant sans broncher les épreuves de la fatalité. Mieux, en faisant montre d'un comportement exemplaire. Je m’y sui efforcé.

Avel a zo er gornaouek, répétait Claude Le Créach, a zo anet de pev ginouaouek! Le vent est de l'ouest, tous les sots le savent. Claude Le Créach connaissait bien les rouages de l'horloge divine. La vision d'un arc en ciel le soir lui promettait à coup sûr un lendemain pluvieux. Il savait qu'une journée chaude ne fait pas l'été, de même qu'une journée froide ne fait pas l'hiver. Si cette brume se lève, me montrait-il du doigt, il pleuvra. Et il pleuvait.

Chez Claude Le Créach et Anne Corre vinrent de nombreux enfants. D'abord Anne, l'aînée, ma sœur pour ainsi dire, car elle naquit un an après moi. Puis vienrent Joseph-Claude, Marie, Catherine, Marguerite, Marie-Jeanne, Elie-Joseph, Claudine et enfin Claude, prénommé comme son père. Car ce sera une tradition. A chaque génération, un enfant de Kerhoant s'appellera ainsi. Claude.

Dans ces années 1750, nous vivions tous dans l'ancienne chapelle du manoir réaménagée en habitation. Car l'ancienne maison manale, désertée depuis le début de ce siècle, menaçait ruine. Cette construction imposante, avec sa porte en ogive et ses deux grandes croisées nous inspirait une véritable fascination. Nous en imaginions les habitants de jadis, des chevaliers, des marquis. Nous ne nous trompions pas. Bien plus tard, j'ai voulu en savoir plus sur le passé de Kerhoant. C'est un bien curieux personnage qui m'en a donné la clef. C'était en 1775. Je venais de regagner Saint-Pol quand nous arriva Nicolas Delvincourt. Fils d'un procureur du présidial de Laon, il s'était improvisé généalogiste. Ce qui l'amena à compulser foule de documents seigneuriaux, d'éplucher les papiers de la cour des comptes de Nantes. A Paris, il avait aussi ses entrées au cabinet du Saint Esprit. Bref, il devint l'archiviste de l'évêché de Léon. Mais il proposa aussi ses services à la noblesse locale. Moyennant espèces sonantes et trébuchantes. Faussaire, Delvincourt leur inventa des ancêtres aux prénoms fantaisistes: des Alicette, des Arthure. Il vous faisait facilement descendre de Conan Meriadec dont on ne sait s'il exista, d'un écuyer du roi Arthur, du fauconnier du roi Gradlon. Les Trédern, les Parceveaux, les Barbier de Lescoët furent ses pigeons. Aux Kersauzon, il fournit douze générations et remonta ainsi jusqu'aux Etats de Nantes, en 1057. Evénement qui n'a jamais eu lieu. Enfin, je crois.

Quand vint la Révolution, taxé d'agent de la noblesse, Delvincourt fut voué à la guillotine par le comité de sûreté de Mont-sur-Mer tandis que celui de Morlaix vendit son mobilier. Embastillé comme moi au château du Taureau, il parvint à se faire élargir. On le croyait disparu. Il se terrait en fait au moulin de Poullesqué, à Plougoulm. Sa femme, richement dotée, obtint prudamment le divorce. Après la Révolution, Delvincourt s'improvisa cette fois notaire à Plouénan. Sans succès. La dernière fois que j'ai croisé son chemin, il conduisait, de bourg en bourg, un cheval chargé d'une balle de mercerie. Le misérable colporteur implora bien les pouvoirs publics, tenta de lancer une souscription pour le brillant ouvrage dont il bouclait assurément la rédaction. En vain. On me dit qu'il vit aujourd'hui à Paris. Descendu dans une mansarde de la rue du Vert-Bois, il a sollicité sans succès un nouveau poste d'archiviste au ministère de l'Intérieur. En revanche, il est parvenu à vendre de faux titres à la bibliothèque impériale. Notre faussaire a même sollicité Napoléon.. Ce qui lui a valu d'être expédié aussitôt à l'asile des vieillards du Faubourg St-Martin. Là, il rédige paraît-il une compilation historique prétendument honorée par l'impératrice. Je gage qu'elle ne paraîtra jamais...

Mais ce récit lui-même mérite-t-il une suite...

 

 

Date de dernière mise à jour : 02/04/2021

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