Les Locmaria

6 - La branche des seigneurs de Locmaria

 

Elle vient, nous l'avons vu, de:

 

I. - Charles de Kerc'hoent et Isabelle de Créachquérault.

 

II. - Claude de Kerc'hoent, de Coetanfao, second fils de Charles et Isabelle, il épouse le 20 octobre 1644 Marie, dite encore Anne de Chébri dont:

 

III. - Bertrand René de Kerc'hoent, chevalier, seigneur de Locmaria, allié avec Marie Guiller, de laquelle vint:

 

IV. - Louis René de Kerc'hoent, chevalier, seigneur de Locmaria, capitaine de dragons, mort en mars 1723, il avait épousé le 3 avril 1717 Marie de Rumeau, dite encore de Rameru, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de Chesnay et de Louise Chauvel. De ce mariage sont issus:

 

1) Joseph Marie, reçu page du roi dans sa petite écurie le 26 février 1734.

2) Louis Joseph, qui suit.

3) Ne... de Kerc'hoent.

 

V. - Joseph de Kerchoent, Kergournadeac'h et Coatanfao, est brigadier de cavalerie en 1748. En 1753, il est sieur de Lanrinou, en Plourin-Ploudalmezeau

 

VI. - Louis Joseph dit quelque part «de Querellent». C'est lui qui reprendra le titre de Montoire durant 38 ans. Marquis de Querhoant, il est baron de Villedieu, de la Ribochère.[17] Brigadier des armées du roi le 10 mai 1748, sous lieutenant de la compagnie des chevaux légers d'Anjou, «il a obtenu par lettres de 1742 l'érection en comté des seigneuries de Montoire et Vermandois et autres sous le nom de Kerhoent», note Aubert de la Chenay qui confond manifestement avec son oncle à la mode de Bretagne. Un procès l'opposa à Rohan, prince de Léon et Joseph de Kerangall, conseiller général de la principauté de Léon.[18] Louis Joseph avait 20 ans lorsqu'il a épousé, le 15 juin 1752, Félicité de Lopriac, fille de Guy Marie, comte de Donges. Elle est aussi dame de Kerlec'h, une juridiction. Les Lopriac sont encore seigneurs de Bécherel, évêché de Saint-Malo. Avec ce mariage, il porte la famille de Kerhoant à son apogée en cumulant la vicomté de Donges et le Marquisat de Montoire, alias de Querhoent. Il est ainsi à la tête d'un immense territoire.

 

La Vicomté de Donges

 


Donges, en Loire-Atlantique, est située à 50 km de Nantes et 20 km de St-Nazaire. Ce fut le siège d'une vicomté dont les premiers seigneurs connus vivaient au 11ème. Le château fut détruit en 1127. La fondation de deux prieurés, notre-dame-de-Donges et Saint-Symphorien d'Er, aujourd'hui disparus, remonte à cette époque. La vicomté de Donges qui s'étendait sur de vastes marais, englobait et tenait la haute justice sur 12 paroisses entre Nantes et Savenay. Elle se composait de quatre châtellenies:

-          Donges, paroisse de Donges.

-          Lorieuc ou Lorioc, paroisse de Crossac.

-          Saint-Nazaire, paroisse de Saint-Nazaire.

-          Nissé ou Nisére, paroisse de Montoir-de-Bretagne.


 

La Cour de Bouée était une seigneurie avec haute justice relevant de la vicomté de Donges et de la baronnie de la Roche en Savenay.

Comme vassal du Vicomte de Donges, le seigneur de la Loirie lui devait "Foy, Hommage et Rachapt". Il avait la charge d'entretenir l'arche du pont de la Chaussée de Martigné, en échange de quoi il lui appartenait le "droit de pescherie en leau qui passe sous l'estier de Martigné, sans que personne l'en puisse empescher"...

 

La vicomté, fut tenu chronologiquement par les  Donges, Blain, Rochefort, Rieux Lopriac, par achat en 1680 et enfin Kerhoënt par mariage.


Donges est aujourd'hui un nom connu pour ses raffineries de pétrole. Les première furent implantées à Donges en 1932. Anéanti par les bombardements de juillet 1944, le bourg a été reconstruit à 1 km au nord de son emplacement initial.

 

L'abbé Deric en donne l'étymologie suivante qui s'accorde avec la position du bourg : Donges s'écrivant sans s à ses débuts. Don (bas) et ge (rivière) : cette définition semble la plus plausible. Pour d'autres, il s'agirait de donjon (dongio en latin), le nom commun se transformant en nom propre, donjon du château-fort qui aurait pu donner son nom à la région qu'il dominait.

La maison de Donges s'est fondue, au 13ème siècle, dans Blain d'où la vicomté de Donges passé aux Rochefort puis aux Rieux d'Assérac. Elle fut vendue, en 1680, aux Lopriac qui l'ont transmise par alliance aux Kerhoënt.

Dès le 11ème siècle, il est fait état du Port du Vicomte. Le Vicomte aura en effet, un droit de regard et de surveillance sur tout ce qui bouge sur les eaux, tout chargement ou déchargement doit lui être notifié, certaines marchandises étant contingentées, tout acte de contrebande est vivement réprimé, la marchandise confisquée ainsi que le bateau et le contrevenant emprisonné. Le seigneur est souverain…

Le prieuré Notre Dame de Donges fut fondé par le vicomte de Donges friold ou Friould, en1067. Pour le repos de l'âme de son père, de sa mère et de ses frères, il donne en effet à Saint-Martin un terrain auprès de son castel de Donges pour y fonder un prieuré. Il y aura donc à Donges deux bourgs : le bourg du seigneur et le bourg des moines.

Pour éviter toute difficulté dans l'avenir entre le château et le prieuré, il est mentionné les droits et les devoirs de chacun surtout en ce qui concerne les habitants de chacun des bourgs.

Si quelque plainte contre les hommes du Prieuré est portée devant le Vicomte ou son intendant, l'intendant ou le Vicomte viendra la traiter au Prieuré.

Si le grief est important, la cause sera jugée dans le bourg des moines et devant le Prieur, mais jamais les hommes des moines ne seront obligés de passer en jugement hors de leur bourg, pour quelque délit que ce soit. Jamais, non plus, ils ne seront astreints au ban de guerre ni à la corvée. D'un autre côté, le Vicomte a besoin des hommes qu'il a pris sous sa protection, dans son bourg. Aussi, il est interdit aux moines du Prieuré de recevoir dans leur bourg, pour y habiter, les hommes du Vicomte ou d'accepter en dépôt ce qui leur appartient.

Les intérêts matériels sont réglés avec non moins de soin. Ayant entendu la parole de Pierre l'Ermite demandant la conquête des Lieux Saints dont étaient maîtres les Arabes, Friold avait décidé de partir avec quelques hommes du Bourg pour la croisade accompagnés de bons nombres de vassaux de la Vicomté.

Toutes les classes de la société eurent des représentants à cette croisade: seigneurs, ouvriers, laboureurs.

Avec Friold, se trouvait aussi son voisin Daniel III de Pont-Château.

Avant de partir, les Croisés assistèrent à Nantes dans la Chapelle du Bouffay, appelée depuis lors Chapelle Sainte-Croix, à la bénédiction des armes, déposées en faisceaux, devant l'autel et des bannières parmi lesquelles, celle de Friold, échiquetée d'or et d'azur.

Là, ils entendirent la parole entraînante du célèbre Robert d'Arbrissel.

A partir de ce moment (1096) les Croisés de Donges disparaissent perdus dans la masse des Croisés de l'ouest. En 1099 seulement, l'armée chrétienne était en vue de Jérusalem. Le poste a signé aux représentants de l'ouest pour le siège était le nord de la ville qui fut emporté d'assaut, le 15 juillet 1099, un vendredi.

Godefrois de Bouillon fut élu roi de Jérusalem. Friold revint par Rome, au mois d'août 1101 avec le duc Alain de Fergent et s'arrêta à Tours avec ses compagnons et se rendit au monastère de Marmoutier. Il est probable qu'il mourut peu de temps après son retour à Donges.

Il y avait à Saint-Nazaire une toute petite chapelle construite en l'honneur de Saint Jean Baptiste. C'est cette chapelle que Friold érigea en prieuré en y appelant des religieux du monastère de Saint Aubin d'Angers, religieux bénédictins, comme ceux de Marmoutier.

La fondation se fit à Donges en 1081 par Friold, entouré de ses deux fils Roald et Gaufrild et d'une foule de ses chevaliers.

Elle se fit au prieuré où se trouvait, en ce moment Gérard, abbé de Saint-Aubin. L’acte de fondation écumière les terres et les redevances que Friold joint à sa donation pour que les moines puissent vivre dans leur Prieuré. Une foire est établie le jour de la fête de Saint Jean-Baptiste.

 

Voici un texte retrouvé à propos de l'assèchement des marais de Donges:

 

«Un peu avant cette guerre de 1870, un événement important se produisit qui concerna en particulier Prinquiau. Je veux parler de 1'assèchement des marais de Donges qui provoqua controverses et oppositions parfois fort vives. Mais il ne faut pas croire que cette opération eut lieu brutalement. En effet, vers 1771, Pierre- Augustin Camille Debray, négociant à Paris, avait conçu le projet de dessèchement des marais de Donges, riverains de onze communes et s'étendant sur une longueur de 6 lieues, soit 24 km, environ, de l'Est à l'Ouest, et sur une largeur moyenne de deux lieues - 8 km - du Nord au Sud. S'il fallait relater toutes les péripéties qui se produisirent en la circonstance, il faudrait de nombreuses pages. Je m'en tiendrai donc à l'essentiel.

Le 2 décembre 1771, M. Debray forma, par acte notarié à Nantes, une société sous la raison: "Debray et Cie" avec quatre associés, chacun des cinq associés étant intéressé pour un cinquième. Cette société avait pour objet : «un dessèchement de tous les marais palus[19] et terres inondées de la vicomte de Donges au comté nantais afféagés[20] conjointement tant de Mme la marquise de Querhoënt, vicomtesse de Donges, que du seigneur de Besne» A la suite de diverses contestations, furent signés :

1° le traité de Besne, en date du 23 août 1774,
2° le traité de Prinquiau, en date du 19 octobre 1774,
3° le traité d'Assac, en date du 10 novembre 1774,
4° la transaction sur procès du 6 décembre 1776.

C 'est ce dernier traité qui forma la base principale des conditions dans lesquelles s'est opéré le dessèchement des marais.

Ces divers traités, soumis à l'approbation du roi, furent approuvés par arrêt du conseil rendu le 4 janvier 1779.

Quand survint la Révolution, le dessèchement était loin d'être terminé, quelques travaux avaient été entrepris et le retard, apporté devint un ajournement indéfini. En 1807, le projet fut exhumé et une nouvelle société créée, le 22 février 1812. Mais ce n'est qu'au bout de cinq années que la société nouvelle obtint l'ordonnance de concession qui porte la date du 2 juillet 1817.

 

En 1781, une épidémie ravage la région de Montoire. 300 morts en ville. 200 à Lavardin. 1781-1783: vente du manoir et dépendances du Rongouët, sur la commune de Nostang,  Morbihan, par messire Louis- Joseph de Querhoent et dame Félicité de Lopriac de Donges à noble homme Claude-Nicolas Jérôme et dame Jeanne- Thérèse Gardye…. Louis Joseph meurt en 1782 sans enfant au château de la Ricochière. Il laissera Montoire à son frère cadet, Pierre-Louis qui, sept ans plus tard, le jeudi 1er mai 1788, décède à son tour. La veuve de Louis Joseph, Félicité de Lopriac restait à la tête de nombreux biens. Notamment à Ploudalmezeau où elle a des droits sur les marchés, Landunvez, Plouguin, Plouneverel, Plozévet, Plouhinec, Plougar, Rédéné, Elliant et Ergué-Gabéric, où elle possédait une terre à Kerdevot et le moulin du Jet.

 

Quelques possessions des Lopriac

 

A Augan, canton de Guer, arrondissement de Vannes, la chapelle Saint-Nicolas (vers 850), située à Binio (anciennement Ran-Winio), fut propriété de la famille Rohan, puis des familles Montauban, Volvire, en 1510 avant de passer aux Lopriac en 1682. Cette chapelle est construite à l'emplacement d'un t
emple païen. Restaurée au XIIIème et XIVème siècle, elle fut  reconstruite vers 1400 par Guillaume de Montauban.

A Quimperlé, le château de Québlen (XVIe-XVIIIe siècle), fut propriété de la famille Québlen, Haut-Bois, puis Lopriac, Le Roy, et Charles Bréart de Boisanger en 1697. Restauré au XXème siècle

Elle possédait encore le château de Ranrouët, à Herbignac, Loire-Atlantique. Aux portes de la Grande Brière, à deux kilomètres à peine du centre bourg, le château de Ranrouët, avec ses six tours imposantes reliées par des courtines, constitue l’un des vestiges les plus prestigieux de la période médiévale en Presqu’île guérandaise.

Si la première motte féodale remonte à l'an Mil avec une simple contruction en bois, c'est au XIIe siècle que fut élevé le château fort construit par les seigneurs d'Assérac. Agrandi au XIIIe, Ranrouët devien, sous l’impulsion de ses seigneurs, ce château en pierre qui émerge des marais et peut contrôler le commerce du sel, denrée si précieuse à cette époque !

Au XIVe siècle, les douves, la barbacane (fortification en demi-lune) et le boulevard qui ceinture le château, font de Ranrouêt une des places fortes les plus modernes de cette période.

Il est embelli au Xve. Jean de Rieux, tuteur d’Anne de Bretagne, reçoit de celle-ci, devenue Reine de France, une somme de 100 000 écus d’or. Cette somme lui permet de transformer le château en palais-forteresse, en s’inspirant de l’architecture italienne et selon la conception de la Renaissance. Ranrouët est encore remanié au XVIe après un incendie. A l'époque de la Ligue, vers 1590, Jean de Rieux, marquis d'Assérac, reçut ici les soldats espagnols alliés au duc de Mercoeur et une garnison d'une cinquantaine d'arquebusiers chargés de pourchasser les protestants de la région. Le château est alors ceinturé de hauts murs formant une étoile à douze branches : les bastions.

A la suite de ces événements le château fut démantelé en 1588. Néanmoins, il fut rapidement reconstruit par Jean-Emmanuel de Rieux
 puis démantelé à nouveau sur ordre du Cardinal de Richelieu et vendu en 1676 à la famille de Lopriac.


Incendié et pillé à la Révolution, le château fut vite transformé en carrière à ciel ouvert tout au long du XIXe siècle pour nombre d’habitants. Pourtant les Herbignacais restent attachés à ce témoin de leur histoire, et dans les années soixante, ils y organisent des fêtes folkloriques.

 

 

Félicité, veuve Querhoant, allait monter sur l'échafaud. Voici sa condamanation: «Lopriac-Donges F., veuve Querhoënt, ex marquise, âgée de 58 ans, née à Paris, domiciliée à Cambray, département du Nord, condamnée à mort comme conspirateur, le 8 thermidor an 2, par le tribunal révolutionnaire de Paris

 Ses biens furent confisqués. Quant au château de Ranrouët, il fut pillé, incendié. Aujourd'hui classé monument historique, l'édifice est restauré et préservé.

 


 

 

 

Signature de Félicité de Lopriac. On remarquera que, francophone, elle utilise le "K barré" typique de l'orthographe bretonne.

 

 

Le 15 octobre 1847, le marquis de Querhoent vend le château en ruines à la commune de Montoire.

 

 

 

Un Kerhoënt, héros de Sedan

 

Héritier des héros de Malpaquet et de Fridelingue, Louis de Querhoënt, capitaine-commandant au 6e chasseur à cheval fut grièvement blessé à Sedan en 1870. «On était au matin de cette journée qui fut si fatale pour les armes françaises, racontera JM Peigné, dans le journal de Dinan, en avril 1874. Sourd aux supplications de ses amis, de ses chefs, malgré de cruelles souffrances (il avait un bras cassé), Querhoënt voulut rester à cheval à la tête de son escadron. Vers le milieu du jour, la vaillant officier a un cheval tué sous lui et, sur les quatre heures, sa nouvelle monture s'affaisse, frappée par un obus.»

«Sur son ordre, ses chasseurs lui amènent un cheval et ils remettent en selle leur héroïque capitaine. Puis, lorsque tout semble désespéré, de Querhoënt est là, calme, intrépide au milieu des balles et des obus. Il veut rester à son poste. Parlant à ses soldats dont il est adoré, il les appelle par leur nom, leur sourit, afin de leur redonner confiance.»

«Le soleil rasait l'horizon, obscurci par la fumée de la poudre, la lugubre journée touchait à sa fin. Nous étions vaincus. Querhoënt ne veut pas encore désespérer; seul en avant du front de sa troupe, il suit d'un œil anxieux les mouvements de la ligne ennemie. Tout à coup, dans ces rangs qui vomissent la mort, il lui semble apercevoir un flottement, un vide... En avant! mes enfants, et vive la France!...»

«Il s'élance alors pour une charge suprême, à la tête de ses cavaliers électrisés; les balles pleuvent sur cet escadron déjà si réduit; un obus vient frapper de Querhoënt au côté gauche, il tomba foudroyé!..»

«Querhoënt!.. Comme le nom de l'un de ces chevaliers bretons qui soutinrent l'honneur de la France près de Ploërmel, dans le mémorable combat des Trente!..»[21]

«Comme son ancêtre, le marquis de Querhoënt, capitaine au 6e chasseurs à cheval, est tombé noblement en combattant pour le pays. Elle est impérissable, la gloire de ces deux rejetons d'une illustre famille; elle est égale, elle doit être unie!»

«Le marquis Louis de Querhoënt n'avait pas besoin, du reste, de remonter si haut dans l'histoire de la famille pour y trouver des modèles de bravoure et d'honneur militaire. Son père - dont les pauvres de Langrolay gardent pieusement la mémoire, - avait fait, avec la grande armée, la campagne de Russie et, parti sous-lieutenant, il avait gagné devant l'ennemi ses épaulettes de capitaine et la croix d'honneur que le jeune capitaine de chasseur portait, comme une glorieuse relique, à la bataille de Sedan.»

 

Récapitulation chronologique

 

-1105: Paul de Kerhoant

-1215: Mahaute de Kerhoant épouse Lancelot Barbier.

-1250: Tanneguy I de Kerc'hoent.

-1261: Mort de Vincent de Kerc'hoent, tige de la branche de Kergoulenaven.

-1285:  Mort de Tanneguy II de Kerhoant, époux de Guyomarde de Botguiguen.

-1322: Mort de Tanneguy III de Kerhoant, fondateur de la branche du Herlan.

-1350: Un Kerhoant au combat des Trente, selon Courcy.

-1378: Jean, étudiant à Paris puis Angers, futur sénéchal de Goello et Guingamp.

-1420: Jean, fils Hervé, sieur dudit lieu, dans une montre. Futur sénéchal de Lesneven.

-1426: Pierre de Kerhoant épouse Havoise de Kerouzéré.

-1429: Hervé de Kerhoant dit compagnon de Jheanne d'Arc

- 1440: Gui. de Kerhoant, licencié en droit, au concile de Bâle.

-1443: Jean, fils Hervé, dans une montre parmi les nobles de Tregondern et Plougoulm.

-1448: Hervé de Kerohant dit de Plougoulm, Anne de Kerhoant, de Karanfaro, en Plouénan.

           Guillaume de Kerhoant, de Keroulaouen, Plougoulm.

             Jean de Kerhoant à Plouvorn, autre sire de Kerhoant avec métairies à Ploudiry.

-1452: Isabeau de Kerhoant épouse Henri de Névet.

-1457: Guillaume de Kerhoant, sénéchal de Léon.

-1455: Guillaume de Kerhoant conseiller au parlement du Duc tenu à Vannes

- 1462: Guillaume de Kerhoant, sénéchal de Lesneven.

-1466: Guillaume de Kerhoant, sénéchal de Cornouaille.

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