Créer un site internet

Noble... et meunière

Le 31/10/2023 0

Noble...et meunière !

On ne prête pas le plus souvent de postérité à Claude de Kerhoënt et François de Kergroadez. Cependant, certains généalogistes donnent une fille, Anne Catherine, décédée au château de Brélès le 26 décembre 1651 à l'âge d'environ 12 ans. Or les registres de cette époque n'existent plus.

Mieux : on voit en une certaine Adelice Kergroadez, épouse du meunier François Joncour, décédé au moulin de Kerlaviou, à Guiclan, en 1659, une batarde de François de Kergroadez. Sur certains actes, son nom apparaît en effet avec la particule. Alors, batarde, le mot est-il bien choisi ? Si Adelice porte le nom de son père, c'est qu'elle a été un tant soit peu reconnue. Sinon, elle porterait le nom de sa mère. Cette Adelice de Kergroadez aurait eu cinq enfants. Trois actes de baptême ont été retrouvés. Ils ont été rédigés en latin dans la paroisse de Saint-Martin, à Morlaix. Aucun noble pour parrains. Veuve, Adelice Kergroadez se remaria avec un autre meunier, Yves Pichon, et lui donna une fille, Catherine, qui exerça le métier. Adelice est décédée au moulin de Roch-Cleguer, à Sizun, en 1683. Elle est dite se prénommer Cécile, âgée d'environ 60 ans, ce qui la ferait naître vers 1623, date à laquelle François de Kergroadez est bien marié avec Claude de Kerhoënt. Parmi les descendants du premier lit d'Adelice, Guillaume Joncour est lui aussi une énigme. A son décès en 1759 au moulin de Goasmoal, Loch-Eguiner, on découvrit dans ses armoires, outre une épée et une tasse d'argent, la bagatelle de 6.000 livres en espèce. Mais en outre, précise le notaire, « Avons pareillement trouvé la ditte armoire une bourse dans laquelle s'est trouvé en vieilles espèces non ayant cours de ce jour en argent blanc petites et grandes pièces la pesanteur de cinquante neuf écus de six livres pezés par balance faisant la valeur de 354 livre... » Curieux.

Quelqu'un a-t-il une idée sur la question

 

Ajouter un commentaire

Anti-spam